Le Journal de Montreal

QUESTIONS EN RAFALE

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Comment as-tu rencontré ton mari Ro ky Marval ?

« On s’ t rencontrés pour la première ois alors que j’avais 16 ans. Ave Lloyd [Eisler], on allait s’entraî r durant la saison estivale à l’Uni rsité du Delaware, où il y avait un éna où plusieurs couples s’entra naient. Rocky patinait aussi en coupl et il faisait partie de l’équipe amér caine. On a commencé à se côtoyer urant les compétitio­ns, puis dans l tournées de spectacles. On s’est r u compte qu’on avait pas mal affinités. On a commencé à sortir e emble en 1995 et on s’est mariés l’a née suivante. »

Est-ce que tu es encore en contact av ton ancien

ena oyd Eisler ?

« On se p le encore toutes les semaines. Il demeure maintenant en Californie, où il gère un aréna. Il fréquente l’actrice américaine

Kristy Swanson depuis une dizaine d’années. »

Est-ce que tes médailles les plus précieuses sont dans un endroit précieux dans ta maison ?

« Elles sont toutes dans une boîte. Elles sont rarement sorties, sauf lorsque je donne des conférence­s. Je les ai même perdues à un moment donné. C’est un besoin que j’ai toujours eu. À la maison, je voulais que ça représente Isabelle la personne et non Isabelle la patineuse. Lorsque je rentre chez moi, je veux que ce soit un havre de paix, et ce, dans toutes les maisons que j’ai eues dans ma vie. J’ai rarement accroché mes médailles ou des articles de journaux. »

Est-ce qu’il t’arrive encore de mettre tes patins ? Si oui, est-ce que tu as de vieilles blessures qui réapparais­sent ?

« Mes chevilles craquent tous les matins lorsque je descends les escaliers ! La descente est carrée un peu ! Parfois, étant donné que je me sens jeune, j’essaye des choses sur la glace sans être réchauffée et c’est instantané. Mon corps me dit que je n’aurais pas dû le faire. Ton corps change et tu dois l’accepter. »

Tu as un aréna qui porte ton nom à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis la fin des années 1990. Après sa victoire aux Internatio­naux des ÉtatsUnis, Bianca Andreescu a vu la ville de Mississaug­a donner son nom à une avenue. Est-ce qu’il était trop tôt dans sa carrière pour lui donner un tel honneur ?

« Si les gens veulent te donner un tel type d’honneur, c’est parce qu’ils sont fiers de ce que tu as réalisé. Peu importe l’âge que tu as. Elle devient du même coup une inspiratio­n pour les jeunes qui la regardent. Elle a la chance d’avoir sa rue au lieu d’être dans la rue. Les gens s’imaginent que tu dois être mort pour avoir un aréna qui porte ton nom. Ça me donne la chance d’en profiter. »

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