Mes films favoris de 2019
En 2019, je m’étais juré d’être moins obsédé par le travail et d’aller plus souvent au cinéma.
Voici mes coups de coeur de l’année. Et les vôtres ?
PARASITE
Indiscutablement, le meilleur film de l’année. On se chicanera sur le deuxième rang, mais pas sur le premier. Ce film sud-coréen est un mélange de polar, de comédie et de critique sociale féroce. Oui, il y a des films parfaits.
THE IRISHMAN
Faire croire que Pacino, De Niro et Pesci ont de nouveau 40 ans. Le pari n’était pas gagné d’avance. Ce n’est pas seulement un film sur le crime organisé, mais sur la vie qui passe trop vite. Quand on fait un film aussi monumental, on gagne le droit de dire, comme Scorsese l’a fait, que les films de Marvel sont de la merde.
JOKER
Oui, c’est un hommage un peu trop appuyé à
Taxi Driver, mais c’est surtout, au-delà de la naissance d’un monstre, un film sur une société médicamentée, détraquée, hypocrite et cruelle, qui laisse des gens s’enfoncer dans un tunnel sans retour.
ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD
Si on vous montre un film de Tarantino sans vous dire que c’est de lui, vous reconnaissez immédiatement ce cocktail unique d’humour loufoque et de tendresse absolue pour ses personnages.
SYMPATHIE POUR LE DIABLE
Sarajevo sous la neige, avec des traces de balles dans les murs, est une des villes les plus mélancoliques que je connaisse. Le film raconte le siège de la ville par les Serbes, au début des années 1990, à travers les péripéties vécues par le journaliste Paul Marchand. Il n’y a aucune, absolument aucune limite à la cruauté dont l’être humain est capable.
THE FAVOURITE
Au début du XVIIIe siècle, la reine Anne, excentrique, instable, incapable de gouverner, sur ses 17 lapins, un pour chaque enfant décédé. Comme elle habite un monde parallèle, les intrigues foisonnent à la cour. Je ne me lasserai jamais de regarder Rachel Weisz.
GRÂCE À DIEU
On suit les démarches de trois hommes jadis agressés par un prêtre. L’un d’eux reste profondément croyant et veut obtenir justice sans faire trop de mal à une Église qu’il aime, mais il découvre qu’elle protège d’abord ses intérêts. Le traitement tout en nuances est beaucoup plus efficace que si on grimpait sur une table pour hurler.
GREEN BOOK
Le chauffeur blanc, vulgaire et d’origine italienne, l’artiste afro-américain, hautain et homosexuel, les deux en
dans l’Amérique ségrégationniste, au début des années 1960. On s’attend à un prêchi-prêcha autour de « l’ouverture-à-l’Autre », mais l’humour fait éviter le pavé moralisateur.
EDMOND
Le film raconte la création à toute vitesse, par Edmond Rostand, de Cyrano de Bergerac, une des pièces de théâtre les plus célèbres du répertoire. C’est drôle, léger, pétillant, effervescent, comme un petit mousseux sans prétention.
BOHEMIAN RHAPSODY
Je n’essaierai pas de vous convaincre que c’est un excellent film. Mais comme je craignais la catastrophe, j’en suis sorti enchanté. Évidemment, il faut être un fan de Queen, laisser son esprit critique au vestiaire, et accepter d’embarquer.
On se chicanera sur le deuxième rang, mais pas sur le premier. Oui, il y a des films parfaits