Mes souhaits pour 2020
Nous en sommes à nous récompenser pour nos efforts de 2019, alors que 2020 va bientôt commencer. Outre la santé, le succès et le bonheur, qu’estce qu’on doit souhaiter à nos personnalités publiques pour 2020 ?
Au premier ministre François Legault, je souhaite de continuer à être heureux dans son travail, tout en résistant au petit démon sur son épaule qui lui donne parfois le goût d’être arrogant. Qu’il continue de recevoir l’amour et l’appréciation des Québécois. À Geneviève Guilbault,
ministre de la Sécurité publique, je souhaite un autre beau bébé en santé, un peu de repos et un retour au travail stimulant et satisfaisant. Elle aura du pain sur la planche en 2020 avec sa réforme policière. À Simon Jolin-Barrette,
leader parlementaire, je souhaite un petit retour sur soi, comme le temps des Fêtes nous le permet parfois. De bonnes résolutions pour mieux travailler avec les oppositions et les partenaires du gouvernement.
À Éric Girard, ministre des Finances, je souhaite qu’aucun ralentissement ne s’approche de notre économie au cours de la prochaine année. Les budgets seront ainsi plus faciles à respecter.
À François Bonnardel, ministre des Transports, je souhaite un traversier qui fonctionne entre Matane et Baie-Comeau, histoire de pouvoir s’occuper d’autre chose.
LES OPPOSITIONS
À Pierre Arcand, Dominique
Anglade et Alexandre Cusson, respectivement chef intérimaire et aspirants chefs du Parti libéral, je souhaite de trouver une définition du nationalisme conforme à leurs valeurs, mais porteuse de sens. Le Québec en serait bien servi.
À Pascal Bérubé, chef intérimaire du Parti québécois, il faut souhaiter une course à la direction ordonnée ou rapidement menée pour qu’il puisse céder la place, puisque c’est ce qu’il désire. Au reste de son équipe, je souhaite le courage qu’il faut pour rester uni dans un contexte difficile. À tous les élus de Québec solidaire et plus particulièrement à leurs co-porte-parole
Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois, je souhaite de garder les yeux sur les enjeux, plutôt que sur les personnalités et les controverses inutiles. Plus d’idées, moins de coton ouaté.
AU NIVEAU MUNICIPAL
À la mairesse de Montréal Valérie Plante, je souhaite de garder le sourire, tout en rétablissant un climat de rigueur à l’Hôtel de Ville. Il ne reste qu’une année pleine avant celle des élections, et les électeurs se feront plus vigilants.
À Denis Coderre, je souhaite de faire des choix qui lui permettraient peut-être d’apparaître dans une autre catégorie l’an prochain. Même Jean Charest est rendu là, il paraît... Au maire de Québec
Régis Labeaume ,on souhaite l’énergie de la santé retrouvée, celle qui donne le goût d’avancer tout en sachant se ménager. On a besoin d’un maire qui va à la rencontre des citoyens pour défendre le tramway. À Jean-François Gosselin, chef de l’opposition à Québec, je souhaite d’être capable de se définir en dehors des dossiers du tramway et du 3e lien et de proposer des idées pour les citoyens de Québec.
SUR LA SCÈNE FÉDÉRALE
À Justin Trudeau, je souhaite de poursuivre avec sa belle résolution postélectorale de cesser de se costumer. Chanceux d’être encore premier ministre, il devra se faire à l’idée que ses propres vêtements lui vont beaucoup mieux. À Andrew Scheer,
il faut souhaiter un beau retour en famille et une réflexion pas trop amère sur son passage à la direction du PCC. Aux conservateurs, des candidats intéressants pour une course à la direction (pas juste Jean Charest...) qui ne devrait pas durer trop longtemps.
À Yves-François Blanchet, je souhaite un repos bien mérité après la grosse année qu’il a connue et où ses efforts ont été récompensés. Je le connais toutefois assez pour savoir que ça n’arrivera pas vraiment, puisqu’il lui faut déjà trouver comment aider le Bloc à se maintenir et à progresser aux prochaines élections.
À Jagmeet Singh ,on souhaite de belles fêtes de fin d’année et de ne pas oublier le Québec, même s’il n’y a pas eu des résultats à la hauteur de ce que sa personnalité chaleureuse mérite. On gagne à le connaître !
À TOUS NOS LECTEURS
J’aimerais qu’au Québec, où ce n’est pas différent d’ailleurs, on retrouve le goût de discuter, sans se traiter de noms, sans se faire des procès d’intention malsains et en reconnaissant la légitimité de l’autre.
Que les gens qui croient dans l’urgence climatique, qui ne sont pas des esclaves de Greta Thunberg, ne traitent pas ceux qui n’en sont pas encore convaincus d’inconscients génocidaires. Que les antiracistes ne soient pas réduits à des idiots utiles de l’islam trudeauïste par des gens qui ne sont pas davantage des suprémacistes blancs.
Que l’on recommence à se parler, dans la curiosité de ce que l’autre peut penser, en gardant en tête que nous appartenons tous à une même nation.
C’est la grâce que je nous souhaite en 2020.