Pire hausse en 20 ans du transport en commun
L’utilisation du transport en commun n’a progressé que de 4 % entre 2013 et 2018 dans la grande région de Montréal, soit la hausse la plus faible en 20 ans.
Pour les trois plages de cinq ans précédentes, les déplacements en transport en commun avaient progressé respectivement de 10 %, 17 % et 9 %, recense la plus récente Enquête Origine-Destination de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
À ce rythme, la Communauté métropolitaine de Montréal aura de la difficulté à atteindre son objectif de 30 % d’utilisateurs du transport collectif; la proportion n’est passée que de 23 à 24 % en cinq ans.
Dans l’Enquête, on apprend aussi que : Les gens qui vivent à Montréal et Longueuil sont 4 % plus nombreux qu’avant à utiliser le transport collectif pour se déplacer lors de l’heure de pointe matinale. Cette petite progression s’observe aussi sur la Rive-Sud (6 %) et la Couronne nord (3 %), mais pas à Laval (0 %).
Non seulement moins d’une personne sur quatre utilise le transport en commun à l’heure de pointe matinale dans la grande région de Montréal, mais parmi eux, certains utilisent aussi leur voiture.
Les chiffres de l’ARTM pour le transport collectif incluent les « déplacements bimodaux », c’est-à-dire lorsqu’une personne utilise par exemple sa voiture pour se rendre à une gare de train, une station de métro ou un terminus d’autobus. C’est le cas de quelque 78 000 déplacements quotidiens.