Expérience formatrice pour Daigneault
On dit qu’il n’y a rien de mieux que d’apprendre dans l’adversité. Parlez-en à l’entraîneur-chef des Mooseheads de Halifax, Jean-Jacques Daigneault.
Embauché durant l’été après 14 saisons à se pavaner derrière le banc de clubs professionnels, Daigneault vit les contrecoups d’une année postCoupe Memorial alors que la formation de la Nouvelle-Écosse a amorcé un virage jeunesse à la période des Fêtes.
Benoit-Olivier Groulx, Jared McIsaac, Raphaël Lavoie et cie partis, ce qui a permis de renflouer la banque de choix de l’organisation, les Mooseheads ne ressemblent plus à l’équipe ayant atteint la finale du championnat national devant leurs partisans en mai dernier. Les Mooseheads comptent désormais sur 11 recrues et se battent pour une place en séries.
« C’est difficile de répéter deux ans de suite. Puis, le plan allait être amorcé dépendamment de la façon dont les joueurs qui se joints au club en début de saison allaient performer […] Ça a été fait de rebâtir il y a quatre ans et ça a permis d’aller chercher les Groulx, McIsaac et cie au repêchage », a exposé l’ancien défenseur du Canadien.
Adjoint chez le Canadien de 2012 à 2018, Daigneault
estime que la reconstruction l’amène à se dépasser comme homme de hockey.
« C’est une expérience fantastique pour moi. Je veux faire en sorte que les jeunes s’améliorent à l’intérieur d’une structure. Le défi est encore plus gros, et je me dois d’être un meilleur coach du côté de l’enseignement et du coaching étant donné que nos vétérans sont partis », a-t-il noté.
Les Mooseheads n’ont d’ailleurs pas tout perdu. Âgé de 16 ans seulement, le défenseur Cameron Whynot impressionne à ses débuts. « On a des jeunes prometteurs [...] Il faut qu’ils sentent qu’on a confiance en leur potentiel », a expliqué Daigneault.
EN MODE SÉRIES
15es au classement général avant le programme d’hier soir, les Orignaux luttent avec quatre clubs pour décrocher leur laissez-passer éliminatoire. Or, dans la tête de Daigneault et de ses joueurs, les séries sont déjà commencées.
« On n’a pas le choix d’avoir cet état d’esprit-là [...] Il faut faire comprendre à nos joueurs qu’ils peuvent être dans les matchs si l’effort est là. Tous les points qu’on peut obtenir sont importants et on va se battre jusqu’à la fin. »