Le Journal de Montreal

Il pourrait s’améliorer

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LE JOURNAL |Peter MacKay pourrait toutefois surprendre, selon un chargé de cours à l’École nationale d’administra­tion publique.

« Dans une autre vie, j’ai eu à interagir avec lui, se rappelle Guillaume Lavoie. Je sais qu’il le comprend très bien [le français]. Mais soyons très clairs, il est loin d’être parfait bilingue. Son [français] parlé est hésitant. »

Sa femme Nazanin Afshin-Jam parle couramment trois langues, selon le journal Toronto

Star, soit l’anglais, le français et le persan.

« Ce n’est pas quelqu’un qui s’exprime facilement et à bâton rompu en français. Il n’a sans doute pas beaucoup d’esprit dans cette langue. Mais c’est quelqu’un qui peut parler en français et qui va peut-être se donner comme mission d’améliorer sa capacité langagière en français », estime Thierry Giasson, directeur du Départemen­t de science politique de l’Université Laval

« Dans l’histoire du Canada, je peux vous dire qu’il y a un grand nombre d’années où le pays était dirigé par un premier ministre qui parlait très bien le français », rappelle, M. Lavoie.

O’TOOLE, PAS MIEUX

Mis à part M. MacKay, la députée ontarienne Marilyn Gladu et l’ancien organisate­ur québécois Richard Décarie ont confirmé qu’ils comptaient être dans la course à la chefferie, tout comme le député de la région de Toronto Erin O’Toole qui l’a annoncé hier via son compte Twitter.

O’Toole, qui est né à Montréal, parle un français passable, plus acceptable que M. MacKay, mais pire que M. Scheer, selon ceux qui le connaissen­t.

Les aspirants-chefs ont jusqu’à la fin février pour entrer officielle­ment dans la course. On a su cette semaine que Jean Charest, Pierre Poilievre et Rona Ambrose passaient leur tour.

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