Enfants anxieux ? Normal…
L’anxiété des enfants québécois est bien connue. Il y aurait entre 8
% et 14 % de petits qui ont reçu un diagnostic et ont ainsi été mis sous médication au Québec. Les causes sont multiples et le déni des adultes est évident. Personne ne veut être culpabilisé.
L’éclatement de la famille y joue un rôle. Plus de la moitié des enfants assistent à la rupture de leurs parents. À 12 ans, certains ont traversé parfois trois ou quatre ruptures amoureuses d’un parent. Ils ont dû s’adapter à de nouveaux conjoints et ont vu défiler des grands-parents, demi-soeurs et demi-frères passagers.
À l’école, des enfants de maternelle à Montréal ont subi neuf suppléants depuis septembre dernier faute d’enseignants permanents. De plus, les discussions sur l’environnement, qui devraient être à l’initiative d’enseignants responsables et rassurants, plongent de nombreux enfants dans l’éco-anxiété. Celle-ci est aussi relayée par les médias portés à dramatiser la santé de la planète pour un public très diversifié. Et l’enfer d’antan est remplacé par l’apocalypse planétaire prophétisée par la jeune et perturbée Greta Thunberg.
RELATIVISME
En classe, l’enseignement impose la rectitude politique nourrie du relativisme. Des enfants se font mettre en garde contre l’intolérance par des enseignants adeptes de la fluidité des genres. Exit le féminin et le masculin.
Les enfants apprennent le libre choix. « Je serai bisexuelle quand je serai grande », a déclaré une fillette de 11 ans, entendue par hasard à Radio-Canada la semaine dernière.
Une garderie de Notre-Dame-deGrâce reçoit régulièrement une drag queen avec la bénédiction de la directrice et l’assentiment des parents. Le travelo lit des contes aux enfants bluffés par son déguisement.
Faut-il se surprendre que ce regain d’anxiété se poursuive chez les adolescents qui auront, eux, à 21 ans, la possibilité légale de se déstresser en fumant des joints ? Du moins, ils l’espèrent.
Au secours !