Semaine capitale à l’horizon
Le Canadien affrontera des rivaux directs dans la course au classement
Trêve de plaisanteries, le Canadien n’a plus aucune marge de manoeuvre au retour de cette pause d’une semaine. Il affrontera d’abord les puissants Capitals de Washington, pour ensuite livrer bataille à ses rivaux directs dans la course aux séries éliminatoires.
Regarder le portrait global de la situation peut faire peur. À 10 points de la dernière place donnant accès aux séries et avec 32 matchs à jouer, le CH a besoin d’un miracle pour réussir ce tour de force.
Après les Caps, les Sabres, les Panthers, les Blue Jackets et les Devils s’enchaîneront dans cette tranche de cinq matchs au fil des huit prochains jours.
À égalité au classement avec les Sabres à 51 points, le Tricolore accuse un retard de 11 points sur les surprenants Blue Jackets et de 10 points sur la bande de Jonathan Huberdeau. Chaque petit point sera névralgique.
« C’est une grosse semaine. On affronte d’abord les Capitals, une très bonne équipe de notre conférence. Après, on jouera contre des équipes qu’il faut rattraper, a rappelé l’entraîneur-chef Claude Julien.
C’est sans aucun doute une semaine très importante. Nous en sommes conscients. J’espère que nous sommes prêts à faire face à ce défi. »
Comme Max Domi, Phillip Danault a sorti le bon vieux cliché : « il faut prendre un match à la fois. »
« C’est ça l’important, a signalé Danault à la sortie de l’entraînement mettant fin à un congé en famille de sept jours sous le soleil de la Floride.
« Cette pause était bénéfique mentalement, a-t-il ajouté. Il faut continuer à travailler. Si l’on regarde notre situation globale, ce sera difficile. »
PETITE RÉUNION
À la fin de l’entraînement où régnaient la bonne humeur et la camaraderie, Julien a rassemblé ses ouailles quelques instants, sûrement pour leur expliquer les enjeux des prochains jours. Il n’a pas souhaité épiloguer sur le sujet, par la suite, en conférence de presse.
Toutefois, selon ses propos, il sent ses hommes motivés. « Ça n’a jamais été un problème depuis le début de la saison. On doit compétitionner avec acharnement. Mais à partir de maintenant, c’est très simple, il faut contrôler ce que nous pouvons, c’est-à-dire nos performances. Et j’espère que nous obtiendrons de l’aide en cours de route. »
NOUVELLES DE L’INFIRMERIE
Par cette phrase, Julien souhaitait des surprises dans des duels impliquant des rivaux directs au classement, mais aussi des retours d’éclopés.
Après l’entraînement, hier, Brendan Gallagher, Paul Byron et Jonathan Drouin ont sauté sur la glace.
Du lot, Gallagher est plus près d’un retour que ses deux compagnons. Il pourrait réintégrer l’alignement, cette semaine, dans le meilleur des cas.
Quant à Drouin, il guérit encore sa blessure au poignet subie le 16 novembre à Washington. Devant rater au minimum huit semaines, l’ailier en est à sa 10e semaine sur le carreau. Selon Julien, une absence de 10 à 12 semaines figurait dans les premiers pronostics.
« La bonne nouvelle, c’est qu’il s’entraîne. Il est dans la bonne direction », a mentionné l’instructeur.
« J’espère par contre revoir Gallagher aussitôt que possible. Il devrait revenir d’ici quelques jours, si tout va bien. »
Byron a, quant à lui, patiné en survêtement. Aucune date de retour n’est anticipée.