Une idée bien reçue par les clients
L’idée de bannir les sacs de plastique est bien reçue par de nombreux Québécois, a constaté Le Journal, même si plusieurs continuent d’y avoir recours pour transporter leurs emplettes.
Les consommateurs rencontrés hier dans une épicerie de Québec étaient presque unanimes : ils vont s’y faire si jamais le gouvernement Legault décide d’aller de l’avant en interdisant l’usage dans les commerces des sacs en plastique.
« Ça serait une bonne chose. Ça m’obligerait à penser d’apporter mes sacs », a indiqué Christiane Petit, rencontrée alors qu’elle faisait ses achats.
Plusieurs clients estiment que cette avenue serait bénéfique pour l’environnement.
« Les sacs en plastique prennent tellement de temps à se dégrader dans l’environnement. À Montréal, il n’y en a plus. C’est une bonne affaire. Les gens n’auront pas d’autre choix que de s’habituer. Ça va être partout pareil », indique Robert Julien.
DES OUBLIS
Si certains traînent leurs sacs réutilisables partout, d’autres les oublient parfois et continuent d’avoir recours aux sacs à usage unique.
Plutôt que d’acheter deux sacs en plastique, le couple composé de Steeve Perron et de Judith Marcoux a entassé tous ses achats dans un seul.
« Normalement, on utilise des sacs réutilisables, mais cette foisci, ils sont restés dans l’auto. On est mémère là-dessus. Quand il y a un trou dans un sac en plastique, on met du
scotch tape et on le recycle », a poursuivi Mme Marcoux.
D’autres admettent que les sacs en plastique demeurent utiles.
« Les sacs réutilisables finissent toujours par se salir et il faut les jeter quand même. Quand j’ai des sacs en plastique, je leur donne une seconde vie en les utilisant comme sacs à poubelle », a fait part Jeanne-d’Arc Néron, 88 ans.
UNE HABITUDE À PRENDRE
Une autre femme rencontrée à la sortie de l’épicerie avec un sac en plastique dans chaque main plus un autre noué à son sac à main endosse la mesure proposée.
« Vraiment, c’est une bonne idée de les bannir. En temps normal, je n’aurais pas dû avoir à faire toutes ces commissions-là. Je suis malade et toute la famille est malade. Il a fallu que j’arrête à la pharmacie. J’ai acheté plus de choses que prévu », a-t-elle indiqué.