UNE PROIE FACILE
Carey Price blanchit les Panthers 4 à 0
Le repos est une arme, se plaisait souvent à dire Guy Boucher à l’époque où il dirigeait les Sénateurs d’Ottawa. Sauf que, parfois, trop, c’est comme pas assez.
Il y avait 11 jours que les Panthers n’avaient pas disputé de match lorsqu’ils ont sauté sur la glace du Centre Bell hier après-midi.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils avaient l’air rouillés. Sentant sa proie vulnérable, le Canadien a profité de l’occasion pour l’emporter 4 à 0.
N’eût été la tenue de Sergeï Bobrovsky, fumant à quelques occasions, la victoire aurait été encore plus décisive.
Plus tôt cette semaine, Claude Julien avait soutenu que son équipe n’avait « plus le choix », qu’il fallait accumuler les points. Surtout contre Buffalo, la Floride et Columbus, trois équipes directement impliquées dans la même course aux séries que le Tricolore.
De ces trois matchs cruciaux, les Montréalais ont remporté les deux premiers. Ils tenteront de rencontrer la perfection, cet après-midi, avec la visite des Blue Jackets.
Ces mêmes Blue Jackets se sont inclinés en prolongation, hier après-midi, à Buffalo. Grâce à ce gain, le Canadien se retrouve provisoirement à six points d’une qualification.
PRICE DEVANCE DRYDEN
Dans cette victoire, Carey Price a enregistré le 47e jeu blanc de sa carrière, devançant ainsi Ken Dryden au troisième rang de l’histoire du Canadien. Devant lui, ses coéquipiers ont fait tout un travail pour museler la première unité des Panthers.
Outre l’échappée de Jonathan Huberdeau, en première période, et le poteau qu’il a touché lors d’une supériorité numérique pendant le troisième vingt, le gros trio floridien n’a rien provoqué.
À leur défense, ils ont perdu les services d’Aleksander Barkov, blessé au bas du corps en milieu de rencontre.