Pourquoi ne pas revenir aux valeurs anciennes ?
Votre réponse à Marie qui vous écrivait sur le sujet en titre de ma lettre ne va pas au bout du problème actuel de notre société. Elle ne fait d’ailleurs que l’effleurer à peine. Certes, la chute drastique du nombre d’enfants par famille a peu de rapport avec l’avortement, comme cette personne le prétendait, mais il en a un direct avec la diminution de notre population francophone.
Réalisez-vous qu’avec 20 000 à 25 000 avortements par année au Québec seulement, ce sont des villes de la taille de Longueuil qui disparaissent sur une période de 10 ans ? Réalisez-vous aussi que le fait que les familles modernes n’aient qu’un enfant et demi fait en sorte que notre race est en voie de disparition ici, au Québec, comme partout en occident ? Que pour augmenter le nombre de petits Québécois, il faudrait au strict minimum trois enfants par famille ?
Ensuite, on se demande comment régler le problème de la main-d’oeuvre. Et la seule façon envisagée pour y arriver, c’est l’immigration illimitée. Nous avons le tour, nous les Occidentaux, de nous couper l’herbe sous les pieds en orchestrant notre propre disparition, alors que les autres ne se gênent pas pour se reproduire sans compter.
Vous trouverez peut-être mon discours drastique, mais il n’en est pas moins factuel et réaliste. Une société centrée sur l’individualisme et l’égocentrisme est vouée à un échec retentissant. Mais ça, on ne veut pas le voir, encore moins le contrer, ni admettre que c’est la source de tous les problèmes sociétaux actuels. Ben non, il ne faut pas revenir aux bons principes d’avant. Allons plutôt droit devant, direct dans le précipice. Joseph Rivard
Revenir aux valeurs traditionnelles et aux bons principes d’avant pour obliger les femmes à procréer à gogo et à mettre au monde plus d’enfants que la terre est capable d’en supporter, très peu pour moi. Car, voyez-vous, malgré la baisse drastique de natalité dans les pays occidentaux, la population mondiale ne cesse de croître, au désespoir des scientifiques protecteurs de l’environnement.