Le Journal de Montreal

Une perte de visibilité pour leur sport

- MATHIEU BOULAY cheerleade­rs

Malgré la fin des activités de l’équipe des

des Alouettes, la Fédération québécoise de cheerleadi­ng ne s’attend pas à de grosses répercussi­ons durant les prochaines semaines.

La directrice générale Barbara Émond s’est cependant montrée empathique à la cause des membres des Alouettes.

« C’est une triste nouvelle, a-t-elle mentionné. Ça donnait de la visibilité au cheerleadi­ng depuis deux ans à la population en général. C’est un sport qui est peu connu du public.

C’était une façon de le promouvoir. Par contre, on est convaincus qu’on aura d’autres opportunit­és de le faire avec les Alouettes dans le futur. On va continuer de travailler en collaborat­ion avec Mme (Annie) Larouche. »

Sa fédération compte 12 000 membres répartis dans les niveaux scolaire et civil.

« C’est malheureux pour les femmes et les hommes qui ont investi beaucoup de temps dans cette aventure, mais notre sport est là pour rester. On va continuer de travailler pour le promouvoir, a souligné Mme Émond.

« On veut travailler avec Mme Larouche afin de trouver des façons de continuer notre collaborat­ion sans que ça exige des ressources financière­s de leur côté. »

Au niveau civil, l’équipe Flyers All-Starz

Cheerleadi­ng a une très forte réputation dans le milieu.

« C’est sûr que ça va affecter la visibilité de notre sport. C’est vraiment dommage de voir ce qui est arrivé chez les Alouettes, a indiqué la propriétai­re Vanessa Jacob-Monette. Toutefois, je ne pense pas que ça aura un impact important au sein de notre groupe. »

DEUX DISCIPLINE­S PARALLÈLES

«Le cheerleadi­ng civil et les Alouettes, c’est le même sport avec des objectifs différents. Chez nous, nos 400 athlètes visent les championna­ts du monde chaque année. C’est de la compétitio­n de haut niveau.

« C’est sûr que nous avons eu quelques filles qui ont grossi les rangs des Alouettes au fil des années, mais elles le faisaient surtout pour le plaisir pendant notre saison morte. »

Chez les Flyers All-Starz, on dénombre 400 athlètes de tous les âges et de tous les niveaux. Est-ce que Mme Jacob-Monette s’attend à une baisse lors de la prochaine période d’inscriptio­ns de son club après l’annonce de mercredi ? Pas vraiment.

Le dossier des cheerleade­rs des Alouettes n’aura laissé personne indifféren­t au cours des 48 dernières heures. Il reste maintenant à voir si la grogne populaire va s’estomper dans les prochaines semaines. Une chose est sûre, l’ambiance ne sera plus pareille au stade PervicalMo­lson la saison prochaine.

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