Le Journal de Montreal

Plus de liberté financière

- DAVE LÉVESQUE

ST. PETERSBURG, Floride | Les joueurs sont évidemment satisfaits de la nouvelle convention collective signée hier et c’est aussi le cas des équipes de la MLS.

Selon le directeur adjoint du personnel des joueurs de l’Impact, Vasili Cremandzid­is, c’est un pas dans la bonne direction pour tout le monde.

« C’est très positif pour les équipes et pour les joueurs, surtout qu’on a réussi à éviter un conflit de travail », a convenu l’adjoint d’Olivier Renard.

Il n’avait pas encore pris connaissan­ce de tous les fins détails de l’entente, mais les principaux points font l’affaire de tous.

PLUS DE LATITUDE

En tant qu’homme de chiffres qui est notamment responsabl­e de l’analytique, Cremandzid­is est heureux de voir que les équipes vont avoir une plus grande latitude financière.

L’allocation ciblée, qui ne visait que certains joueurs dont on pouvait faire descendre l’impact sous le plafond salarial, va se muer en allocation générale, qui visera l’ensemble de l’effectif. Ainsi, les sommes sans restrictio­ns vont passer de 33 % en 2019 à 82 % en 2024.

Concrèteme­nt, Bojan Krkic a un salaire d’un peu plus de 1,2 million de dollars par année et on utilise de l’allocation ciblée pour faire descendre l’impact de ce salaire sous le plafond salarial. On pourra appliquer ce principe à plus de joueurs et il y aura plus d’allocation générale disponible.

« Nous allons avoir plus de flexibilit­é financière avec les nouvelles règles concernant l’argent d’allocation », résume Cremandzid­is.

GESTION

Cremanzidi­s se réjouit également que les règles encadrant l’autonomie des joueurs aient été assouplies.

« C’est une bonne chose que l’autonomie soit accordée en plus bas âge, ça va nous permettre de s’intéresser à des joueurs d’autres équipes. »

Cette recrudesce­nce de joueurs autonomes va toutefois forcer tout le monde à faire ses devoirs et à se projeter dans le temps pour avoir une meilleure planificat­ion à moyen terme.

« Par contre, il va falloir qu’on planifie plus la durée de nos contrats afin de tenir compte de l’autonomie », note-t-il.

C’est d’autant plus important que l’Impact se rajeunit drôlement depuis le début de l’année et que plusieurs risquent de devenir autonomes en même temps d’ici quelques années.

Ça sera notamment le cas d’Anthony Jackson-Hamel dès l’an prochain et de Shamit Shome et Samuel Piette en 2022. Le contrat de ce dernier est toutefois assorti d’une année d’option pour 2023.

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