JEFF PETRY SE RACHÈTE
Il donne la victoire au Canadien en prolongation
En l’absence de Shea Weber, certains défenseurs devront prendre les bouchées doubles. Hier soir, face aux Ducks d’Anaheim, Jeff Petry a eu un bon indice de la tâche qui l’attend au cours de la prochaine semaine.
L’Américain a passé 27 min 25 s sur la patinoire. Une soirée qu’il a conclue en battant John Gibson d’un foudroyant tir dans la lucarne. Une frappe qui a permis au Canadien de l’emporter 3 à 2, en prolongation au Centre Bell.
« En entrant dans le territoire, j’ai vu le défenseur se déplacer de façon à couper la ligne de passe. Ça m’a donné le temps de voir comment le gardien était positionné. Il n’y avait pas de doute sur la destination de mon tir », a expliqué Petry, dont c’était le huitième but de la saison.
Face à l’une des pires équipes du circuit Bettman, le résultat de la rencontre aurait pu être bien différent. Il a fallu un spectaculaire arrêt de Carey Price aux dépens de Jakob Silfverberg, avec moins de deux minutes à écouler au troisième tiers, pour pousser les deux équipes en prolongation.
MERCI CAREY
Drôle de hasard, c’est une bourde de Petry à la ligne bleue des siens qui a mené à cette occasion.
« La rondelle commençait à ralentir, puis soudainement, elle a fait un bond, a expliqué le défenseur. Si Carey ne fait pas l’arrêt, nous n’allons pas en prolongation et nous ne sommes pas dans la position dans laquelle nous sommes présentement. »
Grâce à cette huitième victoire en 11 matchs, la troupe de Claude Julien accuse maintenant cinq points de retard sur les Panthers et le troisième rang de la division Atlantique.
Cela dit, Petry qui joue plus de 27 minutes, Victor Mete qui évolue dans le premier duo de défenseurs et Ben Chiarot qui obtient du temps de jeu en supériorité numérique, voilà le genre d’irrégularités auxquelles on risque d’assister sans le capitaine dans la formation.
Le Canadien pourra-t-il tenir le coup ?