Deux Canadiens brillent
Le Canadien a défait David Goffin et s’est qualifié pour la finale à Montpellier
« JE SENS QUE J’AI ATTEINT UN BON NIVEAU ET QUE TOUT PEUT ARRIVER. »
AGENCE QMI | Vasek Pospisil s’est qualifié, hier, pour la finale du tournoi de Montpellier, en France.
Le Canadien s’est imposé en trois manches de 6-3, 1-6 et 7-5 devant le Belge David Goffin, 10e joueur mondial et deuxième tête de série de la compétition.
« C’était un match très difficile. Je suis vraiment, vraiment heureux d’être passé à travers », a lancé Pospisil dans une entrevue publiée sur le site web de l’ATP.
Le Britanno-Colombien de 29 ans, qui occupe le 132e rang mondial, participera à une deuxième finale en carrière sur le circuit de l’ATP. Il avait atteint la ronde ultime à Washington, en 2014, où il s’était incliné devant son compatriote Milos Raonic.
Cette fois-ci, il affrontera Gaël Monfils, neuvième au monde et grand favori du tournoi, aujourd’hui en finale. Le Français de 33 ans, qui sera en quête d’un troisième titre à Montpellier, a remporté ses cinq affrontements en carrière contre Pospisil.
« Je sens que j’ai atteint un bon niveau et que tout peut arriver, a dit le Canadien. C’était difficile aujourd’hui [hier], mais je serai là dimanche, à frapper des balles, et on verra ce qui va se passer. »
Plus tôt cette semaine, Pospisil avait disposé d’Aljaz Bedene, de Denis Shapovalov et de Richard Gasquet.
« UN PEU CHANCEUX »
Au terme de cette longue bataille de 2 h 21 min face à Goffin, Pospisil était ravi, mais aussi un peu surpris de s’en être si bien sorti.
« Je me sens un peu chanceux. J’étais en arrière dans le troisième set, mais c’était l’un de ces matchs où il y a beaucoup de hauts et de bas. Nous avons tous les deux joué du tennis de haut niveau. Je suis fier de m’être battu pour chaque point, mais je suis aussi un peu chanceux d’obtenir cette victoire. »
Le Canadien a réussi huit as contre sept pour Goffin. Pospisil a également eu le meilleur 34 à 24 au chapitre des coups gagnants. Les deux joueurs ont obtenu chacun trois bris de service.
– Vasek Pospisil