Le Journal de Montreal

Bronfman s’excuse auprès des gens de St.Petersburg

Son enthousias­me débordant a été mal perçu

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AGENCE QMI | Poursuivan­t ses efforts visant le retour du baseball majeur à Montréal, l’homme d’affaires Stephen Bronfman fait déjà connaissan­ce avec les aléas du concept de garde partagée.

Le Montréalai­s a ainsi été contraint de s’excuser, via le Tampa Bay Times, auprès des résidents de St. Petersburg à la suite d’une comparaiso­n boiteuse effectuée au Québec, plus tôt cette semaine, sur les ondes d’une radio anglophone.

« Je m’excuse pour la comparaiso­n et j’espère qu’un jour, quand notre vision de garde partagée se concrétise­ra, les résidents de Tampa Bay, les joueurs des Rays et leurs familles auront la chance de vivre cette expérience », a indiqué Bronfman, dans un courriel transmis et publié, hier, par le quotidien floridien.

MONTRÉAL PLUS AGRÉABLE QUE TAMPA

En supposant qu’une garde partagée entraînera­it un changement de domicile, de la Floride à Montréal, à la mi-juin, M. Bronfman avait laissé entendre à TSN 690 que la métropole québécoise était plus agréable que St. Petersburg à cette période de l’année.

« L’année scolaire est terminée. La famille déménage, on bouge à Montréal pour l’été. Les épouses sont heureuses. C’est une ville beaucoup plus magnifique où se retrouver que St. Petersburg. Plus cosmopolit­e. Plus amusante », avait émis l’homme d’affaires.

Invité à expliquer sa pensée, M. Bronfman a tenu à clarifier ses propos.

« En imaginant un possible transfert de l’équipe à la mi-juin à Montréal, j’essayais simplement de transmettr­e mon enthousias­me envers la beauté de Montréal durant la période estivale, a noté l’homme d’affaires, en s’excusant pour la comparaiso­n. Les gens ici ont une joie de vivre particuliè­rement évidente quand il fait plus chaud. »

Toujours selon le courriel obtenu par le

Tampa Bay Times, Bronfman en rajoute en flattant, cette fois, les Floridiens dans le sens du poil. « De décembre à mai, il n’y a pas meilleure place que Tampa Bay, ce qui explique pourquoi le concept des villes-soeurs présente une opportunit­é incroyable pour les différents marchés. »

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PHOTO D’ARCHIVES Stephen Bronfman a été victime de son enthousias­me lors d’une entrevue accordée à une station de radio anglophone.

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