Le Journal de Montreal

Un appareil qui se fait rassurant

- ALEX DROUIN Collaborat­ion spéciale

Un couple de Lévis, dont l’enfant de six mois a des problèmes au coeur, a fait des pieds et des mains pour amasser les fonds nécessaire­s à l’achat d’un coûteux défibrilla­teur cardiaque indispensa­ble à leur paix d’esprit.

« Ça m’enlève un stress énorme d’avoir cette machine à la maison », soupire Guillaume Thibault, dont le fils Jackson avait quatre anomalies cardiaques à la naissance.

En janvier, la famille avait lancé une campagne de sociofinan­cement, dont l’objectif était de 5000 $, afin de se munir d’un défibrilla­teur cardiaque, mais également de payer les coûts pour la formation de l’appareil à certains membres de la famille qui côtoient l’enfant régulièrem­ent.

Les parents de Jackson recevront l’appareil d’ici quelques jours. « Ce sera un soulagemen­t et ça va nous rassurer d’avoir le défibrilla­teur », allègue le père.

Le 9 janvier dernier, le bambin a été opéré à coeur ouvert afin de corriger des anomalies dont il souffrait depuis sa naissance.

« PIRE JOURNÉE DE MA VIE »

« Ç’a été la pire journée de ma vie », évoque la mère, Sandie Giroux, à propos de l’opération qui a duré près de sept heures.

« On se demandait si une personne avec une blouse blanche allait venir nous annoncer qu’ils l’avaient perdu… », confie le père, ému.

L’enfant se porte mieux aujourd’hui, mais les chances qu’il soit frappé d’arythmie cardiaque sont légèrement plus élevées que la moyenne des gens.

« Son coeur n’est pas à 100 % et il devrait se faire opérer dans les prochaines années pour changer quelques valves du coeur », précise M. Thibault.

TOUT SEMBLAIT NORMAL

Pendant que le petit Jackson était dans le ventre de sa mère, tout était normal et il ne présentait aucune anomalie cardiaque.

Mais à sa naissance, tout s’est écroulé. « Quelques minutes après qu’il soit né, le médecin a déposé son stéthoscop­e sur lui et il a remarqué que notre fils avec un bon souffle au coeur. Pour rapporter ses paroles, il a dit qu’il sonnait comme un lave-vaisselle », raconte le père.

« J’en avais les larmes aux yeux, car la dernière chose que tu veux entendre, c’est que ton bébé soit malade », ajoute la mère.

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