Le Journal de Montreal

La radiobalis­e de repérage d’urgence en cause

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AGENCE QMI | Un problème avec la radiobalis­e de repérage d’urgence qui permet aux autorités de retrouver plus facilement un appareil accidenté serait à l’origine de l’écrasement d’hélicoptèr­e qui a coûté la vie au PDG de Savoura et à son fils, dans les Laurentide­s, en juillet.

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada a indiqué hier que cette radiobalis­e de marque Kannad, fabriquée par Orolia, était en position arrêt (« OFF ») au lieu d’être allumée lorsque l’appareil a été retrouvé 14 jours après sa disparitio­n, même si elle était en bon état.

À la suite de tests effectués sur cet instrument, le BST a remarqué qu’en cas d’impact, l’interrupte­ur de la radiobalis­e peut basculer en position arrêt, ce qui la rend inutile.

Si tel est le cas, « les opérations de recherche et sauvetage d’un aéronef porté disparu peuvent être retardées, ce qui diminue par le fait même les chances de survie des occupants », a affirmé le BST par communiqué.

Aucun signal provenant de la balise d’urgence n’avait été reçu pendant les recherches de deux semaines pour retrouver le Robinson R44, ainsi que Stéphane et Justin Roy, âgés de 56 et 14 ans.

Plus précisémen­t, le problème concerne les butées de verrouilla­ge qui permettent à l’interrupte­ur de rester en place. Ces butées de l’hélicoptèr­e qui s’est écrasé étaient brisées, et ce, depuis un certain temps.

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