Le Journal de Montreal

La Saint-Valentin, une affaire d’amour... et d’argent

Le 14 février, ce n’est pas une journée ordinaire ! Ah que non !

- Daniel Germain daniel. germain @quebecorme­dia.com

C’est la bouffée d’oxygène des restaurant­s qui mangent leurs bas dans le creux de l’hiver.

C’est l’oasis des boutiques de chocolat et des fleuristes qui leur permettra de tenir jusqu’à Pâques et la fête des Mères.

C’est le temps de l’année où même les gardiennes font leurs meilleures affaires.

C’est aujourd’hui la Saint-Valentin, la fête des amoureux… et des publicitai­res !

(Pardonnez-moi ces vers à 5 cennes qui me vaudront un régime sec imposé par mon être cher.)

UNE FÊTE COMMERCIAL­E

Voilà qui résume ma perception de la Saint-Valentin. Chaque année, je suis aux prises avec le même dilemme. Respecter mes principes en l’ignorant ou surprendre ma douce en soulignant le jour officiel des amoureux.

Le caractère commercial de la Saint-Valentin m’a toujours rebuté, bien plus que celui de Noël, une fête à laquelle s’accrochent des souvenirs d’enfance et qui reste encore aujourd’hui une des grandes occasions de réunions familiales.

La Saint-Valentin me donne l’impression d’une vieille fête obscure qu’on a un jour ressorti des boules à mites dans le but explicite de donner de l’air aux commerçant­s.

Je contribue toute l’année à la santé financière des marchands et des restaurant­s. Puis après tout, les sentiments qu’on éprouve pour son conjoint ne devraient-ils pas s’exprimer à tout moment de l’année ?

Il me semble facile (et moins convenu) de surprendre son amoureux ou son amoureuse sur une autre case du calendrier.

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