Traitement mieux adapté aux patients
Depuis les trois dernières années, des traitements de précision permettent à des enfants atteints de leucémie lymphoblastique aiguë de recevoir des soins mieux adaptés.
« Avant, on se basait sur deux marqueurs pour déterminer le risque de récidive chez le patient : l’âge et les globules blancs », explique le Dr Thai Hoa Tran, hématologue-oncologue pédiatrique et chercheur au centre hospitalier universitaire de Sainte-Justine.
Dès qu’un enfant avait 10 ans, on considérait qu’il avait de forts risques de récidive et le traitement était choisi en conséquence.
En raison de son âge, Zackary Arsenault aurait été soumis à de puissants traitements de chimiothérapie qui auraient entraîné la chute de ses cheveux, des nausées et qui auraient pu causer des séquelles cardiaques.
Toutefois, les percées en matière de génétique permettent un diagnostic du risque de récidive plus précis.
DE MEILLEURS OUTILS
« On a de meilleurs outils qui nous permettent de combiner les facteurs de risque [traditionnel], la génétique et la réponse aux premiers traitements [de chimiothérapie] pour adapter les soins », poursuit le Dr Tran, qui suit le garçon.
Dans le cas de Zackary, les résultats ont montré que son risque de récidive était faible. Les médecins ont pu diminuer l’intensité de la chimiothérapie sans réduire les chances de rémission, mais en limitant les effets secondaires.
Il visite désormais l’hôpital SainteJustine une fois par semaine pour subir ses traitements et pour faire un suivi.
Comme d’autres enfants qui participent au même protocole de recherche, le cas de Zackary est étudié de près. Les chercheurs mettent en commun les données qu’ils colligent afin de faire avancer encore plus leurs recherches.
Le 15 février est la Journée internationale du cancer de l’enfant.