Le « Démon blond » aura ses vins et son gin québécois no 10
L’ex-hockeyeur vedette du Canadien de Montréal se lance dans une nouvelle entreprise
L’ex-vedette des Canadiens de Montréal, Guy Lafleur, se lance dans la production de vins, de spiritueux et de mousseux, a appris Le Journal. Avec son gin, l’homme d’affaires souhaite conquérir le Canada.
Dès le 24 février prochain, les vins Guy Lafleur seront offerts sur les tablettes de la Société des alcools du Québec (SAQ). Il s’agira d’une première incursion dans le monde vinicole pour l’ancien numéro 10.
Selon différentes sources, M. Lafleur offrira pour commencer un vin rouge (cabernet franc) et un vin blanc (chardonnay). Environ 2400 bouteilles de chaque produit seront en vente pour 36,75 $.
Une annonce devrait être faite au cours des prochains jours pour dévoiler le nouveau projet de celui qu’on surnommait sur la glace le « Démon blond ».
À terme, l’objectif serait de commercialiser quatre vins rouges avec différents cépages et un vin blanc. La première cuvée proviendra de la région de Niagara, en Ontario.
L’ancien ailier droit de 68 ans aurait également l’intention de vendre ses vins du côté de l’Ontario. Un lancement officiel devrait avoir lieu quelque part en avril. Ils seraient toutefois offerts exclusivement aux restaurateurs.
Par ailleurs, une bouteille spéciale — avec la signature du joueur et un coffret — sera aussi offerte en importation privée. Il y en aura 1500 unités.
Afin de soutenir sa nouvelle entreprise, M. Lafleur n’aurait pas l’intention d’acheter des vignobles, selon nos informations.
UN GIN QUÉBÉCOIS
Pour le gin, il devrait arriver à la SAQ au mois de juin. Le clan Lafleur serait toujours en discussion avec des responsables à la société d’État.
Selon nos informations, le spiritueux sera fabriqué dans des installations à Hemmingford, près de Montréal. C’est François Pouliot, qui avait fondé La Face cachée de la pomme, qui le produira.
L’objectif serait de le commercialiser à travers le pays.
Actuellement, on retrouve à la SAQ 76 gins québécois. Ce marché a explosé au cours des dernières années. Les ventes sont passées de 12 millions $ en 2016-2017 à 39 millions $ en 2018-2019.
Quant au mousseux, il proviendra de la Colombie-Britannique. Environ 500 bouteilles seront produites.