Le Journal de Montreal

Chapeau la casquette !

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Sauf lorsque j’endossais pompeuseme­nt les couleurs des Dodgers de Saint-Herménégil­de dans l’est de la ville, je n’ai jamais porté de casquette de baseball.

Même si fin des années 1970, ce petit bout de tissu a connu un essor extraordin­aire dans toutes les catégories d’âge, je n’ai jamais embarqué. Ni au golf ni à la pêche, et encore moins pour aller à l’épicerie, je ne la tolère pas. J’ai toujours l’impression de voir la palette et ça me tape sur les nerfs.

Un peu comme les jeans dans les années 1960, la casquette de baseball a envahi la planète, et même dans des coins où on n’a aucune idée de ce qu’est le baseball. Les plus grandes maisons de mode ont maintenant leur calotte stylisée ainsi que des groupes musicaux, des célébrités de toutes les sphères. Avant les hymnes nationaux dans les grandes enceintes, on est obligé de dire aux gens de la retirer et il n’est pas rare de voir un kid arriver au salon funéraire ayant oublié de l’enlever.

C’est Babe Ruth qui l’a vraiment rendue populaire dans les années 1920. Il les faisait fabriquer lui-même et exigeait qu’on brode son nom à l’intérieur. Après sa mort, une de ses casquettes a été vendue plus de 300 000 $ dans un encan caritatif.

ET DEMI-TOUR

Et à un moment donné, on ne sait pas pourquoi, dans les années 1990, tous les jeunes ont commencé à se prendre pour des receveurs de baseball en portant la fameuse casquette à l’envers, palette derrière la tête, affichant le bidule d’ajustement dans leur front, ce qui a donné des bronzages assez uniques dans certains cas.

La mode de la casquette de baseball ne dérougit toujours pas, elle dépasse maintenant les 40 ans et elle est devenue casquette de tout. Voilà des années que vous n’avez pas vu Tiger Woods sans casquette. La plupart du temps, un joueur de hockey en entrevue aura une casquette sur la tête et la plupart des corps policiers ont troqué le képi traditionn­el pour vous savez quoi. Chapeau la casquette… de baseball !

TI-PAQUET

√ Depuis lundi, la Fée des dents fait des aller-retour chez

Phillip Danault.

√ « Le seul problème, c’est que, selon mon vox pop, les gens me donnent gagnant comme chef du Parti… conservate­ur. » (Guy Nantel)

√ « Même petit, un sapin, c’est quand même assez solide. »

(Un gars qui a texté en motoneige)

√ Politichie­n : député qui demande la porte.

√ Allez, mangez du gâteau. C’est sûrement l’anniversai­re

de quelqu’un quelque part.

√ À l’avenir, si vous prenez Weber dans votre pool, faitesle délicateme­nt.

√ Connaissez-vous l’histoire du gars qui s’est fait un tour

de rein en ouvrant un divan-lit ? C’était juste un divan.

À LA VIE, À LA…

Les anciens et très anciens qui travaillen­t dans l’organisati­on du Canadien sont d’une fidélité, d’une loyauté et d’un attachemen­t incroyable­s. Dans plusieurs médias, on vous a souligné le décès d’André Lemoyne, responsabl­e de l’accueil des journalist­es au Centre Bell. Peu avant de mourir, André a demandé une faveur aux membres de sa famille. Il voulait reposer dans son cercueil vêtu de son veston de travail du Centre Bell.

À DEMAIN… DANS LES SPORTS.

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MICHEL BEAUDRY michel.beaudry@quebecorme­dia.com

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