Le Journal de Montreal

Nouvelle hausse du nombre de postes vacants au Québec

- FRANÇOIS VINCENT Vice-président de la FCEI

OTTAWA | (Agence QMI) Le taux de postes vacants au Québec (4,1 %) au 4e trimestre de 2019 reste le plus élevé au pays, a fait savoir hier la Fédération canadienne de l’entreprise indépendan­te (FCEI).

Ainsi, 123 500 postes sont restés vacants au dernier trimestre de 2019 dans la province, soit 3700 de plus que le trimestre précédent, ce qui fait du Québec le marché du travail le plus dynamique au pays.

« Si des taux de postes vacants élevés indiquent que de nombreuses entreprise­s souhaitent croître, ils imposent aussi des pressions supplément­aires en termes de coûts et de productivi­té aux entreprise­s qui devront peut-être faire une croix sur des contrats ou des investisse­ments en capital pendant qu’elles cherchent de la maind’oeuvre », a noté François Vincent, v.-p. de la FCEI pour le Québec.

LE PLUS ÉLEVÉ AU PAYS

« Le secteur et la géographie sont deux facteurs qui influent sur les taux de postes vacants, mais il y en a d’autres, plus importants encore, comme la taille de l’entreprise, les plans de croissance, les perspectiv­es d’avenir et le type de postes à pourvoir », a-t-il ajouté.

Selon la FCEI, la moyenne nationale du taux de postes vacants s’est maintenue à un niveau record de 3,2 %, toujours au quatrième trimestre de l’an dernier.

Ailleurs au pays, l’autre province avec un taux de postes vacants élevé est la Colombie-Britanniqu­e (3,6 %). Le taux était de 3,2 % en Ontario, de 3 % au Nouveau-Brunswick, de 2,5 % en Nouvelle-Écosse et de 1,9 % à l’Île-du-Prince-Édouard.

En analysant par industrie, la FCEI note que le secteur des services personnels (coiffeurs, mécanicien­s, nettoyeurs à sec) a continué d’afficher le plus fort taux de postes vacants (5,1 %). Le taux est aussi élevé pour le secteur de la constructi­on (4,3 %), mais aussi pour les secteurs de la restaurati­on/hébergemen­t (4,2 %), des services profession­nels (3,7 %) et des services de santé (3,6 %), qui dépassent la moyenne nationale.

En revanche, le taux est à son niveau le plus bas dans les secteurs des ressources naturelles (2,0 %) et de la finance (2,3 %).

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