Le Journal de Montreal

L’IMPORTANCE DE LA TRANSPAREN­CE

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Mieux vaut dire la vérité sur son état de santé au moment de prendre une assurance voyage, car les assureurs ne remboursen­t personne à l’aveugle, préviennen­t-ils.

« Est-ce que les [compagnies d’assurances] vont faire des vérificati­ons ? Oui ! Elles parlent avec les médecins qui vous soignent », lance le directeur général de l’Associatio­n canadienne de l’assurance voyage, Will McAleer.

« Ça ne donne rien de cacher quoi que ce soit », renchérit Lyne Duhaime, présidente pour le Québec de l’Associatio­n canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP).

« Les gens ont l’impression que parce que l’assureur a accepté la prime, c’est réglé. Mais quand il va y avoir une réclamatio­n, l’assureur va vérifier que les déclaratio­ns qui ont été faites étaient exactes », poursuit-elle.

MAUVAISES SURPRISES

Ainsi, les gens qui omettent de déclarer des problèmes de santé ou font d’autres fausses déclaratio­ns pour économiser risquent de rencontrer des mauvaises surprises en cas de réclamatio­ns.

Des témoignage­s recueillis par Le Journal montrent bien l’étendue des enquêtes menées par les assureurs pour valider une demande de remboursem­ent, allant jusqu’à retrouver un médecin dans la forêt camerounai­se, en Afrique.

Divers jugements se rendant devant les tribunaux prouvent aussi que les compagnies d’assurance font des recherches approfondi­es dans les dossiers médicaux des demandeurs pour vérifier qu’un ennui de santé en voyage n’avait jamais fait l’objet d’une consultati­on ou examen auparavant.

« La majorité des gens qui font une réclamatio­n sont payés. Mais, il faut que la réclamatio­n soit recevable. Si t’as conté un mensonge gros comme le bras […], c’est non recevable », dit Mme Michaud, de chez CAA-Québec.

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