Des autobus hybrides québécois à New York
Les Américains s’arrachent ces véhicules fabriqués ici
Le manufacturier Nova Bus vient de décrocher un contrat historique de 132 millions $ US pour renouveler la flotte de 165 autobus hybrides de l’État de New York.
« C’est une immense fierté pour nous, parce que Nova Bus est bien ancrée au Québec », s’est réjoui en entrevue au
Martin Larose, directeur général de Nova Bus.
Fondée il y a 27 ans, Nova Bus appartient au Groupe suédois Volvo en totalité depuis 2004. Ces dernières années, le manufacturier s’est imposé avec son autobus à plancher surbaissé.
Aujourd’hui, Nova Bus fabrique des autobus diesel, hybrides et électriques à ses deux usines québécoises et à son usine américaine de Plattsburgh depuis 2009. Nova Bus a également introduit sur le marché un autobus propulsé au gaz naturel, il y a sept ans.
CONTRAT HISTORIQUE
Hier, Nova Bus a annoncé la conclusion d’un contrat majeur avec la New York State Metropolitan Transportation Authority (MTA) pour 165 autobus hybrides d’une valeur de 132 millions $ US, et d’une option de 126 hybrides et de 209 diesel de 227 millions $ US.
Grâce à ce contrat, Nova Bus prévoit embaucher une dizaine d’employés de bureau à son centre d’affaires de Saint-Eustache, qui sert aussi d’usine d’assemblage. Plus de 20 postes seront créés à son usine de Saint-François-duLac, et 50 à celle de Plattsburgh.
S’IMPOSER DANS L’ÉLECTRIQUE
Même si Nova Bus joue du coude avec ses autobus hybrides et diesel, l’entreprise veut aussi s’imposer dans le marché de l’électrique aux côtés de joueurs québécois, comme La Compagnie Électrique Lion, à Saint-Jérôme.
« D’ici cinq ans, on estime qu’au moins 50 % de nos ventes se feront dans l’électrique », a précisé Martin Larose, le grand patron de Nova Bus, qui a lancé l’an dernier son autobus électrique LFSe+.
Déjà, Nova Bus compte sept autobus 100 % électriques sur les routes de Montréal, mais la compagnie n’a pas dit son dernier mot et espère bien tirer son épingle du jeu auprès des villes qui font l’essai d’autobus électriques du constructeur chinois BYD.
« Les autobus électriques coûtent plus cher à l’achat, mais ils reviennent moins chers au bout du compte parce qu’ils n’ont pas besoin de carburant et demandent bien moins d’entretien », a conclu Martin Larose, directeur général de Nova Bus.