L’homme à tout faire
Isaiah Simmons est déployé partout en défensive
INDIANAPOLIS | Quand Isaiah Simmons se fait demander au Combine à quelle position il évolue, sa réponse est aussi vive que révélatrice. « En défensive », répond cet athlète unique, qui a vu du terrain partout à l’Université de Clemson.
La réplique est tout simplement parfaite. Simmons est plus précisément identifié comme un secondeur, mais en réalité, il se coiffe de multiples chapeaux.
Au cours de la dernière saison, ses entraîneurs ont utilisé ses précieux services comme secondeur extérieur et intérieur, comme maraudeur, comme demi de coin et même sur la ligne défensive.
Les résultats ont été probants pour le joueur caméléon par excellence avec huit sacs du quart, huit passes rabattues, trois interceptions, en plus d’un échappé provoqué.
« Je sais qu’il y a quelques années, ce n’était pas très bon d’être perçu comme un joueur sans position fixe. Il y a cependant quelques joueurs dans la NFL qui sont maintenant utilisés comme on m’a utilisé à l’université, et je pense que ce sera bénéfique pour moi », s’est-il exprimé.
PAS DE CHANGEMENT EN VUE
Pour certains esprits plus rigides de la vieille école, il peut sembler inconcevable d’utiliser un joueur défensif à toutes les sauces dans la grande ligue. Pour Simmons, il s’agit d’une aberration qu’il entend attaquer.
Le joueur hybride s’est même amusé à répondre à une question, à savoir à quelle position il se verrait sur le terrain dans la NFL s’il devait être aussi coordonnateur défensif.
« Je ferais tout ce que j’ai fait à Clemson, comme un couteau suisse. Je ne peux pas être collé à une seule position. Il faut me déplacer sur le terrain pour que je puisse montrer l’étendue de ce que je peux faire », a-t-il imploré.
PRÊT À AFFRONTER LES GRANDS
Simmons est certainement bien plus qu’un joueur gadget. Il devrait d’ailleurs entendre son nom dans le top 10 au prochain repêchage à Las Vegas, où il compte être sur place.
Reste à voir quelle équipe lui ouvrira ses portes et si cette équipe osera sortir du moule avec une arme aussi multifonctionnelle.
« Le football évolue, et je pense que les entraîneurs sont de plus en plus créatifs. Mentalement, je sens qu’il n’y a rien que je suis incapable de faire sur le terrain.
« Vous avez vu les George Kittle et Travis Kelce ? La ligue a besoin de joueurs comme moi pour freiner les ailiers rapprochés et couvrir des porteurs de ballon en plus de chasser les quarts. Ce sport n’est plus à l’ère des secondeurs de 250 livres », a affirmé l’athlète hors pair de 230 lb.
On a déjà hâte de le voir dans la cour des grands, celui-là !