BON 25 e ANNIVERSAIRE !
La MLS célèbre son 25e anniversaire cette année, et cette saison s’amorce sous le signe de l’harmonie et de la croissance.
Le circuit Garber et le syndicat des joueurs ont signé un nouveau pacte de cinq, ans au début du mois, et les joueurs ont obtenu des gains fort intéressants en ce qui concerne leurs conditions de travail.
C’est dans ce contexte que l’on peut parler de croissance puisque cette période de cinq ans verra les conditions s’améliorer et se professionnaliser encore plus, notamment par une hausse des salaires et par l’accroissement important des vols nolisés.
Ces améliorations devraient permettre aux équipes d’attirer de plus en plus de jeunes joueurs de talent. C’est ce que plusieurs équipes ont fait cet hiver, notamment l’Impact avec l’acquisition du jeune arrière central d’origine anglaise Luis Binks (18 ans).
On parle aussi de croissance parce que la MLS, qui accueille Miami et Nashville dans ses cadres cette saison, va continuer de s’épanouir avec l’ajout d’Austin et de Charlotte l’an prochain, de même que St. Louis et Sacramento en 2022. La MLS comptera alors 30 équipes, une croissance phénoménale quand on sait que l’Impact était la 19e équipe du circuit en 2012.
EL TRAFICO
Même si les Sounders de Seattle ont participé à la finale de la Coupe MLS à trois reprises au cours des quatre dernières années, l’emportant en 2016 et en 2019, on doit encore placer le Los Angeles FC au sommet de la liste des favoris. Carlos Vela est mortel avec le ballon et il est bien entouré. Il ne reste que des doutes sur la brigade défensive. On parle d’« El Trafico » parce que le Galaxy de Los Angeles, l’ennemi situé à 30 minutes au sud, a lui aussi une proposition intéressante avec l’ajout de
Chicharito.
Les Rapids du Colorado seront en montée, de même que le Sporting de Kansas City.
Cette association de l’Ouest offre des confrontations fort intéressantes et une potentielle lutte sans merci pour une place en séries éliminatoires.
MÉTRONOME
Depuis son entrée dans la MLS, l’Atlanta United FC est comme un métronome. Il garde le cap sans dévier de sa route et s’affiche toujours parmi les meneurs dans l’Est.
Les choses ne seront pas différentes en 2020, le standard est maintenant connu.
On peut dire la même chose du New
York City FC, qui se renouvelle tout en demeurant constant.
Attendez-vous à voir le Toronto FC remonter vers le sommet puisque l’équipe de la Ville Reine n’a pas de réelles faiblesses.
On peut se demander si l’Union de Philadelphie, qui a connu la meilleure saison de son histoire en 2019, sera en mesure de maintenir le même niveau de jeu.
Le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, dont le visage a passablement changé depuis l’arrivée de Bruce Arena, devrait faire le gain le plus important au classement.
DEUX CHEMINS
Quant aux équipes d’expansion, on semble préconiser deux chemins différents. À Miami, une ville très « bling-bling », on veut prendre la tangente Atlanta, LAFC et NYCFC en allongeant les billets pour être compétitif rapidement. On peut comprendre l’équipe de David Beckham, considérant la nature profonde de Miami, une ville où il y a beaucoup de résidents de passage et où il est difficile, pour une équipe de sport professionnel, de s’établir. À Nashville, on s’inscrit dans la lignée de Minnesota et Cincinnati, qui se développent progressivement, voire plus modestement.
Cette saison promet d’être très divertissante avec son lot de belles histoires et de rivalités intenses.