Le Journal de Montreal

En attendant l’Olimpia

L’Impact affronte le FC Dallas avant les quarts de finale de la Ligue des champions

- Dave Lévesque DLevesqueJ­DM dave.levesque @quebecorme­dia.com

FRISCO | L’Impact fait un détour dans le nord du Texas pour affronter le FC Dallas, cet après-midi, avant de revenir à la maison pour poursuivre son parcours en Ligue des champions, dès mardi.

Même si, en apparence, on pourrait croire que l’équipe mettra plus l’accent sur la rencontre de quarts de finale face à l’Olimpia au Stade olympique, c’est loin d’être le cas.

« À l’interne, on n’a même pas encore parlé du match de mardi, même si je sais que c’est cliché de dire qu’on y va un match à la fois », a soutenu Samuel Piette.

« J’ai l’impression que, cette année, on ne regarde pas trop loin et c’est quelque chose de positif pour nous. »

PEU CONNU

L’Impact affronte un FC Dallas qui a remporté son premier match 2 à 0 contre l’Union de Philadelph­ie. Mais c’est aussi une équipe moins bien connue du Bleu-blanc-noir.

« C’est difficile de cerner cette équipe parce qu’on ne voit pas beaucoup les équipes de l’Ouest, même si on a accès à la même banque d’images vidéo », a reconnu Piette.

« C’est une équipe un peu étrange parce que je ne connais pas vraiment les joueurs. Ils ont une identité très forte avec beaucoup de jeunes joueurs de leur académie. »

Cela dit, pas question de mettre trop d’énergie à penser à ce que Dallas peut offrir sur le terrain.

« Avec notre volonté d’imposer notre jeu et de jouer à notre manière, ça serait une erreur de trop se concentrer sur l’autre équipe. »

BONNE ÉQUIPE

Thierry Henry, qui donne l’impression de ne rien laisser au hasard, a une idée un peu plus arrêtée sur l’adversaire du jour.

« C’est une équipe qui aime jouer au ballon, qui est très difficile à manoeuvrer. Ils ont réussi à battre une équipe de Philadelph­ie qui n’est pas facile à manoeuvrer. »

Même si la formation texane compte beaucoup sur son académie pour garnir ses rangs, elle possède un noyau de joueurs aguerris.

La défensive est solide avec, notamment, Ryan Hollingshe­ad, Matt Hedges et Reto Ziegler. En milieu de terrain, Fafà Picault n’est pas le dernier venu, tout comme Michael Barrios.

Puis, il y a Zdenek Ondrasek, un grand attaquant tchèque qui peut être dérangeant pour les gardiens adverses.

ROTATION

Avec deux matchs en l’espace de 72 heures, il sera intéressan­t de voir quel genre de rotation fera Thierry Henry dans ses rangs.

Notons qu’il est privé des arrières Rudy Camacho (genou) et Jukka Raitala (péroné), de même que de l’ailier Lassi Lappalaine­n (jambe).

« On a eu pas mal de blessures, peu importe l’équipe qu’on aura, on fera le maximum », a simplement mentionné Henry.

Il serait étonnant qu’il touche à sa brigade défensive, mais il pourrait jouer avec ses milieux de terrain.

EXPÉRIENCE

Par ailleurs, Rod Fanni a dû s’habituer à des partenaire­s différents à chacun des trois matchs qu’il a disputés cette saison.

« J’utilise mon expérience et j’arrive rapidement à m’adapter. La chance que j’ai, c’est que j’ai des gars autour de moi qui sont à l’écoute », a expliqué le vétéran de 38 ans.

Fanni se dit à l’aise de jouer à trois arrières centraux et a lui aussi tenu à corriger la perception très défensive que les gens ont de l’équipe.

« Ce n’est pas du tout notre identité de jouer à cinq défenseurs. On joue vraiment vers l’avant.

« Mais l’image tampon qui reste, c’est ce qu’on a fait contre Saprissa, mais c’était des situations exceptionn­elles. »

 ??  ??
 ??  ??
 ?? PHOTO AFP ?? Rod Fanni se bat pour le ballon lors du dernier match contre Adam Buksa du Revolution de la Nouvelle-Angleterre.
PHOTO AFP Rod Fanni se bat pour le ballon lors du dernier match contre Adam Buksa du Revolution de la Nouvelle-Angleterre.

Newspapers in French

Newspapers from Canada