L’importance de savoir s’adapter
FRISCO | Depuis que l’Impact a amorcé sa saison, Thierry Henry met beaucoup l’accent sur l’importance d’avoir une équipe qui est capable de s’adapter en cours de match.
Il l’a encore précisé quand il a parlé de la rencontre face au FC Dallas, jeudi matin.
« On verra ce que Dallas va nous donner. Parfois, on prévoit jouer d’une certaine façon, et parfois, tu peux le faire et d’autres fois, c’est différent. »
Et Henry a insisté pour dire que le but n’est pas de voir ce que l’autre équipe apporte et de s’ajuster ensuite. Il faut savoir lire le match, tout simplement.
« Je n’attends pas de voir ce qu’ils vont faire, mais, parfois, l’allure du match dicte ce qui va se passer. Par exemple, la Nouvelle-Angleterre nous a laissé le ballon, on a fait avec. »
PAS FIGÉ
Cette volonté d’avoir une équipe malléable, qui s’adapte aisément et rapidement, est partagée par les joueurs.
« Il nous inculque beaucoup la notion selon laquelle un match n’est pas figé et [que] ça peut évoluer », a précisé Rod Fanni.
Samuel Piette remarque, pour sa part, une belle évolution par rapport à ce que l’équipe proposait dans le passé.
« On a démontré beaucoup de capacité à s’adapter au cours de nos trois premiers matchs. Le personnel est proactif et prêt à réagir.
« C’est la différence cette année, j’ai l’impression qu’on ne s’en tient pas uniquement à un plan de match, on peut s’adapter et réagir rapidement. »
PLUS CLAIR
Si cette capacité d’adaptation s’installe bien dans l’effectif, c’est possiblement parce que les choses sont plus claires.
Selon Rod Fanni, les joueurs ont aussi plus de liberté, ce qui est déterminant pour implanter une telle adaptabilité au cours d’un même match.
« J’ai l’impression que, depuis le début du camp d’entraînement, les joueurs ont plus de certitudes. Chacun à son poste sait ce qu’il a à faire et on a une meilleure capacité d’adaptation. »
Avant, le plan de match était peut-être trop rigide pour permettre des changements à la volée, croit Fanni.
« C’est vrai qu’on avait du mal à s’adapter, dans les années passées, on était plus stéréotypés. Maintenant, on a un plan de vol qui peut évoluer. »