Jonathan Sirois a su être convaincant
FRISCO | L’Impact a annoncé, vendredi, avoir offert un contrat de joueur formé au club au gardien de but Jonathan Sirois.
Âgé de 19 ans, il avait participé au camp 2019 et avait eu du mal à se démarquer, avouant qu’il avait trouvé l’expérience très difficile.
Au début du camp 2020, il avait mentionné s’être préparé différemment, cette fois-ci, en faisant beaucoup de travail physique en amont, ce qui a sans doute été payant.
« Il y a quand même eu des hauts et des bas dans le camp, mais j’ai montré que j’étais persévérant et que je pouvais m’ajuster aux conseils », reconnaît le jeune homme.
OBJECTIF
Sirois n’a pas été étonné quand il a reçu l’offre puisqu’il y avait des discussions entre le club et son agent. Il convient toutefois de dire qu’il a atteint un gros objectif en signant ce contrat d’un an assorti d’options pour les saisons suivantes.
« Avant le camp, c’était mon objectif d’y aller et de décrocher un contrat. »
Sirois, qui est originaire de la Rive-Sud, est conscient qu’il n’obtiendra pas une tonne de minutes cette saison puisqu’il se trouve derrière Clément Diop et Evan Bush dans la hiérarchie.
« Cette année, c’est surtout une année de développement. À force d’être avec deux gardiens de qualité, je vais apprendre beaucoup. Ça me permet d’analyser ce qu’ils font de bien et d’essayer de le reproduire.
« Evan est très technique, très souple dans ses déplacements. J’essaie d’analyser ses déplacements. Clément est vif sur les arrêts, alors j’essaie vraiment de tirer le meilleur des deux. »
MOINS D’ERREURS
Sa capacité d’adaptation lui a permis d’avoir une bonne progression lors du camp 2020.
« Dans les entraînements, je faisais beaucoup moins d’erreurs, qu’elles soient d’inattention ou techniques. J’ai réussi à corriger mes petits tics pendant le camp. »
Sirois doit maintenant travailler d’arrache-pied afin d’atteindre le prochain palier et la marche est haute. De son propre aveu, il doit notamment ajouter de la maturité dans son jeu.
« Je dois travailler sur ma rapidité d’exécution et je dois avoir une meilleure prestance dans le but, de mieux communiquer en étant le patron derrière.
« Il faut que les défenseurs sentent que derrière eux, ce n’est pas un jeune de 18 ans, mais un adulte qui est là pour les guider. »