Toujours invaincu
FRISCO | Il serait facile pour les joueurs de l’Impact d’être furieux après avoir laissé filer une avance de deux buts et Samuel Piette l’a reconnu.
« C’est sûr que la première pensée qui nous vient, c’est qu’on a accordé ces deux buts en fin de match », a commencé le Québécois.
« Mais d’un autre côté, c’est très difficile de prendre des points ici alors ce n’est pas un mauvais point. »
Il a de plus fait remarquer que l’équipe est toujours invaincue cette saison, autant en MLS qu’en Ligue des champions.
MAUVAIS DÉPART
L’Impact s’est compliqué la vie en connaissant une bien mauvaise première demie.
« Nous avons amorcé la première demie un peu à plat et avons été meilleurs au début de la seconde mi-temps », a expliqué Joel Waterman, qui a connu un solide match défensivement.
« On s’attendait à ce qu’ils exercent beaucoup de pression, mais nous avons été un peu léthargiques et lents », a-t-il ajouté.
Le Bleu-blanc-noir a heureusement mieux amorcé la seconde période, ce qui l’a sauvé.
« Nous avons été une meilleure équipe en deuxième demie et c’est ce qu’il faut retenir », a insisté Maxi Urruti, qui a marqué les deux buts des siens et qui a eu une pensée pour ses anciens partisans.
« Je n’ai pas célébré mes buts par respect pour les partisans qui nous ont bien accueillis quand nous étions ici. »
MANQUE D’ÉNERGIE
L’Impact a paru manquer d’essence en fin de rencontre, ce qu’a reconnu Piette. Et selon lui, la situation est directement attribuable au manque de tonus défensif en première demie.
« C’est la manière dont on a défendu en première demie qui nous a grugé de l’énergie.
« Il faut mettre la faute sur notre organisation défensive en première demie, où on était éparpillés, pour nos difficultés en fin de match. »
Il faut également noter que l’Impact disputait déjà un quatrième match en incluant les deux rencontres de Ligue des champions contre Saprissa, ce qui n’aide pas non plus.
« Quand tu joues dans deux compétitions en même temps, ça devient difficile, mais ce n’est pas une excuse », a toutefois insisté Waterman.