Denis Bouchard adorerait jouer dans La Maison-Bleue
Denis Bouchard profite du confinement pour se rattraper dans les séries télé. Ces derniers jours, le comédien de 66 ans mentionne avoir eu un gros coup de coeur pour La Maison-Bleue, disponible sur TOU.TV.
« J’ai beaucoup ri ! C’est vraiment très bon. J’aime la dérision qu’il y a là-dedans. Ça parle d’un Québec qui est indépendant et il y a un référendum pour revenir dans le Canada. C’est complètement déjanté. Ce sont de petites émissions de 22 minutes. C’est drôle, c’est magnifique. » Aurait-il aimé jouer dans cette série ? « Et comment ! C’est le message que je vais leur envoyer. S’ils font une deuxième saison, je veux jouer là-dedans ! Je les envie [les comédiens]. C’est la même chose avec C’est comme ça que je t’aime.
Je ne suis pas jaloux, je suis juste content pour eux ! C’est comme quand tu vois une bonne pièce de théâtre. T’as le goût de monter sur scène avec les acteurs. C’est dans cet ordre-là. » De C’est comme ça que je t’aime,
Denis Bouchard aime « la folie ordinaire de la banlieue ». « Ces gens-là ont l’air de M. et Mme Tout-le-Monde, mais ce sont des serial killers. Tabarnouche, quelle bonne idée ! Marilyn Castonguay, maudit qu’elle est bonne ! Elle est extraordinaire. Patrice Robitaille est toujours aussi bon. C’est une bien belle série. »
GÉNIAL KUESSIPAN
Du côté des films, Denis Bouchard indique avoir eu un coup de coeur pour Kuessipan, réalisé par Myriam Verreault. « Le scénario a été fait à partir d’un roman de Naomi Fontaine et ça se passe dans une communauté innue à côté de SeptÎles. C’est génial ! » Il a aussi beaucoup aimé Antigone ,de Sophie Deraspe.
Quand la crise de la COVID-19 a éclaté au Québec, Denis Bouchard donnait des représentations de la pièce Le dernier
sacrement. « La tournée a été reportée en grosse partie à l’automne ». La pièce fera l’objet d’une adaptation en anglais, mentionne-t-il. « Ils veulent aussi l’exporter en France dans un an ».
Denis Bouchard passe son confinement avec sa blonde et son fils de 18 ans dans sa maison de North Hatley, en Estrie.
« Ça se passe très bien. On en profite pour faire des choses qu’on n’a pas faites depuis longtemps. Par exemple, on avait acheté une tente d’amis innus. Il faut construire une base pour faire un campement permanent. On est en train de construire ça, mon fils et moi. J’en profite aussi pour faire du ménage. Dans ta vie, c’est rare que t’as six mois à toi. »