Le Journal de Montreal

Le cri du coeur de Sisi God

- MATHIEU BOULAY

Poursuivie par la famille d’Adonis Stevenson pour un million de dollars, l’ancienne conjointe du champion du monde, Sisi God, tente par tous les moyens de laver sa réputation auprès du grand public.

Après une longue vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux dans les dernières semaines, God a décidé de s’adresser à « Superman » par l’entremise d’une lettre ouverte. Celle-ci a été envoyée aux journalist­es québécois, canadiens et internatio­naux dans la journée de lundi.

« Dans mes rêves les plus fous, je ne croyais pas que j’aurais besoin de t’écrire une lettre publique pour m’adresser à toi, a-t-elle écrit d’entrée de jeu. Toutefois, il s’est passé tellement de choses que c’était la seule option dont je disposais.

« Nous étions tellement en amour et connectés que je ne pensais jamais que ce serait la chose que je pourrais faire. Je suis brisée par ce qui est arrivé, et c’est la seule chose à faire. »

Au cours de cette longue lettre d’amour de six pages qui contient quelques photos du couple avec leur petite fille, Sisi God raconte les hauts et les bas qu’elle a traversés au cours des derniers mois.

« Je n’avais aucune possibilit­é de te contacter depuis plusieurs mois depuis que ta mère et tes demi-frères ont envoyé un avocat pour t’amener en plein milieu de la nuit. Ils t’ont coupé de tout contact avec moi, tes entraîneur­s et toutes les autres personnes qui tenons à toi. »

RETOUR DANS LE PASSÉ

God est aussi revenue sur les séquelles du combat de Stevenson (29-2-1, 24 K.-O.) contre Oleksandr Gvozdyk (17-1, 14 K.-O.) qui a changé leurs vies à jamais.

« Je croyais que tes séquelles au cerveau pouvaient être la pire chose qui pouvait t’arriver, à toi... à nous... mais j’étais dans l’erreur, a-t-elle mentionné. Ta mère et tes demi-frères ont comploté avec un avocat pour t’arracher à nous et nous évincer de notre maison pour y aménager, stopper tes traitement­s et nous empêcher de nous voir, moi et ta fille.

« Ce qui rend cette tragédie encore pire, ce sont les mensonges racontés aux médias. [...] On traversait déjà plusieurs embûches. Le cauchemar est encore pire. »

Newspapers in French

Newspapers from Canada