Plus de 275 000 $ pour deux mois à la maison
L’ancien no 2 de la Caisse de dépôt et placement, Stéphane Etroy, a reçu près de 276 000 $ de l’institution pour passer deux mois à la maison.
Le Suisse, qui habite Londres, a fait part de son intention de quitter la Caisse au début novembre, a indiqué hier au Journal un porte-parole de l’institution, Maxime Chagnon. M. Etroy a toutefois dû conserver son lien d’emploi jusqu’au début février.
« Son départ de la Caisse devenait officiel en date du 30 novembre, mais son lien d’emploi avec la Caisse devait être préservé jusqu’au début février en vertu d’une période de refroidissement qui le privait contractuellement de toute autre possibilité d’emploi », a précisé M. Chagnon.
Une telle période de refroidissement vise à « préserver » la « compétitivité » de la Caisse « sur des occasions de transactions en cours », a-t-il ajouté.
Stéphane Etroy a ainsi touché une rémunération de près de 276 000 $ pour les deux mois qu’il a passés à la maison, apprend-on dans la réponse de la Caisse à une demande d’accès à l’information faite par
Lors de l’annonce de son départ, en novembre, M. Etroy avait soutenu qu’il voulait « passer plus de temps avec sa jeune famille ». Il dirigeait les placements privés de la Caisse depuis avril 2017.
NOUVEL EMPLOI
Le gestionnaire n’a pas perdu de temps à se trouver un nouvel emploi, toujours à Londres. Le 6 février, il est devenu associé et chef des placements privés européens de la firme américaine d’investissement Ares Management.
En incluant sa rémunération pour décembre, Stéphane Etroy a touché 3,3 M$ en 2019. C’est environ 1,1 M$ de moins que les 4,4 M$ qu’il avait reçus en 2018. Sa rémunération incitative (prime de rendement) est passée de 2,27 M$ en 2018 à 1,72 M$ en 2019.