inspirant!
Alexandre Poirier-Charlebois a touché une corde sensible en écrivant le récit Ma vie avec
l’Asperger (Éditions de l’Homme). En effet, en y expliquant ce qu’est de vivre avec le syndrome d’Asperger, le jeune homme de 29 ans, aujourd’hui étudiant à l’université, apporte réconfort et inspiration aux personnes touchées par le même diagnostic ainsi qu’à leurs proches. Quand il a décidé d’écrire ce livre, Alexandre Poirier-Charlebois s’était d’ailleurs donné la mission de venir en aide aux parents d’enfants qui sont Asperger et de faire connaître les Asperger à la population en général. Il voulait le faire en racontant son parcours semé d’embûches et sa quête pour accroître les possibilités de sa vie d’adulte.
Depuis, il reçoit des tonnes de témoignages de gens qui peuvent enfin comprendre mieux ce que les personnes vivant avec ce syndrome ressentent et pensent. Il fait également une différence dans la vie des personnes Asperger qui se sentent moins incomprises. Alexandre a toujours su qu’il était différent. Son diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) léger, un syndrome d’Asperger, l’a aidé à comprendre pourquoi. Le jeune auteur décrit cela comme l’un des grands moments de sa vie. « Cela peut sembler étrange, mais au vu et au su de ce que je suis devenu, depuis que je connais ma condition, je suis plus heureux, car je sais pourquoi », écrit-il. Les enfants asperger peuvent faire face à différents défis, soit une inaptitude à sensibiliser, un manque d’empathie ou encore une très grande sensibilité ou intolérance aux bruits, à la foule ou à la chaleur. Si certains ont pu croire qu’Alexandre ne terminerait pas son secondaire compte tenu des difficultés rencontrées, le jeune homme mène actuellement des études universitaires à l’UQAM. ll souhaite obtenir un baccalauréat qui sera composé de trois certificats, soit création li2éraire, rédaction française et scénarisation. Il aimerait publier une suite à son livre et partager son imagination débordante dans d’autres publications.
Quand il regarde ce parcours parsemé de plusieurs difficultés, il estime néanmoins que son manque de confiance en lui a été un frein.
« Ce qui m’empêchait le plus d’avancer, c’est moi. Quand j’ai réalisé ça, j’ai revu dans ma tête le nombre de choses que j’aurais pu faire, mais que je n’al pas faites parce que je n’avais pas confiance en moi. »