La cuisine de rue pourrait être exploitée
Les camions de cuisine de rue pourraient devenir une solution de rechange intéressante aux salles à manger des restaurants qui devront rester encore fermées pour un certain temps en raison de la pandémie de COVID-19.
C’est du moins ce que croit la vice-présidente de l’Association des restaurateurs de rue du Québec, Gaëlle Cerf.
« C’est certain qu’il serait super important qu’il n’y ait pas d’attroupements autour des camions, mais ça pourrait se faire. [...] Beaucoup sont prêts à bouger », assure Mme Cerf, qui est aussi copropriétaire du camion et du restaurant Grumman’78 à Montréal.
Elle mentionne que l’été qui s’en vient risque d’être difficile pour les restaurateurs de rue qui avaient l’habitude d’opérer dans les festivals.
Plusieurs perdront une partie de leur revenu d’exploitation en raison de l’annulation des différents événements estivaux au Québec à cause du coronavirus.
CUISINES MOBILES
La restauratrice souligne que plusieurs des membres de son association sont prêts à donner un coup de main dans la crise actuelle.
« On ne parle même pas d’un but mercantile, ici, mais simplement pour aller aider là où il y a des besoins », ajoute Mme Cerf.
Selon elle, la mobilité des camions est un avantage.
POPOTES ROULANTES
« Nous avons des cuisines qui répondent aux normes sanitaires du MAPAQ [ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec] et qu’on peut déplacer où il y a des besoins pour nourrir le monde et être super efficace », explique Mme Cerf.
À titre d’exemple, elle évoque la possibilité d’aider des popotes roulantes et même de nourrir des soignants dans des établissements de santé.