Des dépanneurs demandent le retour des loteries
Des dépanneurs demandent au gouvernement d’autoriser « le plus rapidement possible » Loto-Québec à reprendre ses activités de vente de loteries.
Selon l’Association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec (AMDEQ), cette industrie représente « entre 20 % et 25 % des revenus » de ses membres. Loto-Québec a fermé ses terminaux et suspendu la vente de billets depuis le 20 mars, sauf en ligne.
La société d’État avait annoncé cette mesure en raison de la pandémie. Aucun échéancier n’avait toutefois été fourni.
PAS DE DATE
Hier, malgré l’annonce du plan de relance de l’économie, Loto-Québec n’était toujours pas en mesure de fournir une date sur la reprise de cette activité et l’ouverture des casinos et salons de jeux.
« Nous avons accepté la décision du gouvernement au début de la pandémie, maintenant, cela fait plus d’un mois. Ce sont des revenus considérables », répond le DG de l’AMDEQ, Yves Servais.
Au cours des derniers jours, l’association qui représente environ 1300 détaillants a pris le pouls de ses membres au sujet de la relance des activités de loteries.
« Avec un délai de deux semaines, environ 73 % sont prêts à recommencer. Loto-Québec est au courant de notre position », avance M. Servais, qui a également contacté des responsables au ministère des Finances.
LIBRE DE DIRE OUI
L’AMDEQ donne comme argument que la vente de loteries s’est poursuivie dans plusieurs autres provinces canadiennes, et ce, malgré les mesures de confinement. La direction estime que chaque industrie pourrait être libre d’accepter de vendre à nouveau des billets de loterie.
« Si des pharmacies et des chaînes d’alimentation ne sont pas chaudes à l’idée, il s’agira de leur décision », note M. Servais. « Je ne veux pas que des détaillants soient pénalisés pour d’autres groupes », poursuit-il.