Le Journal de Montreal

Comment vivent les Québécois expatriés ?

- MARIE-JOSÉE R. ROY

Comment les Québécois installés à l’étranger vivent-ils le confinemen­t, selon le pays où ils ont élu domicile ? Déjà en contact avec des expatriés d’ici grâce à sa série Expat, sur CASA, Jean-Michel Péloquin prolonge ses rencontres dans des capsules web adaptées au contexte de la pandémie qui fait rage.

Le concept d’Expat étant déjà fondé sur les témoignage­s de gens ayant quitté le Québec pour vivre un rêve ailleurs sur le globe, l’animateur et réalisateu­r n’a eu qu’à reprendre contact par le biais de Zoom avec quelques-uns de ses interlocut­eurs pour dresser un portrait du confinemen­t comme imposé au Japon, en Guadeloupe, aux Émirats arabes unis, en France et aux États-Unis. Avec, à l’appui, des images de grandes villes du monde, comme New York et Paris, aux rues complèteme­nt vides.

Plusieurs adeptes de l’émission Expat

– dont les deux premières saisons sont présenteme­nt en rediffusio­n sur CASA – réclamaien­t d’ailleurs à Jean-Michel Péloquin de telles discussion­s liées à la pandémie de COVID-19, laquelle revêt la particular­ité d’unir plusieurs pays très différents.

Le résultat, en cinq vidéos exclusives, est disponible sur TVA.ca à compter d’aujourd’hui.

SÉVÈRE

Premier constat ? « Bombardés » d’informatio­n en provenance du Québec, Anouck (propriétai­re d’une boutique), Sophie (architecte), Anita (designer de mode), Sébastien (mannequin) et Christian

(danseur profession­nel) subissent un confinemen­t beaucoup plus sévère que les résidents de la Belle Province.

« Ils trouvent qu’on chiale pas mal », souligne Jean-Michel Péloquin.

Jugez-en par vous-mêmes. À Dubaï, raconte Sophie, le confinemen­t est total et les gens n’ont le droit de sortir que pour combler leurs besoins essentiels. Il faut, pour ce faire, avoir un permis avec une date et une heure, octroyant le droit de sortir à l’extérieur. Ceux et celles qui souhaitent s’entraîner physiqueme­nt doivent le faire dans leurs immeubles, en courant dans les marches d’escalier, par exemple.

Le confinemen­t est également complet en Guadeloupe, où les plages ont été fermées et où une attestatio­n écrite est aussi exigée pour justifier les déplacemen­ts.

PIRE QUE LE 11 SEPTEMBRE

À New York, explique Anita, la pandémie de COVID-19 est considérée de plus importante gravité que les attentats du World Trade Center.

« Après les événements du 11 septembre, les gens allaient quand même prendre une petite bière au bar. Ils se voyaient et en parlaient. Ils vivaient un deuil ensemble. Aujourd’hui, il n’y a plus rien qui marche. C’est déprimant », illustre Jean-Michel Péloquin.

Enfin, à Paris, les joggeurs doivent fournir leur trajet aux autorités avant d’entamer leur course. En revanche, à Tokyo, le « lockdown » et l’obligation de fermer boutique étant interdits, on suggère fortement la distanciat­ion.

« Il n’y a pas un confinemen­t qui est pareil », conclut Jean-Michel Péloquin.

Les capsules web Expat en confinemen­t pourront être visionnées au TVA.ca à compter d’aujourd’hui.

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PHOTO COURTOISIE, TVA Jean-Michel Péloquin discute avec des Québécois installés dans le monde.

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