Le Journal de Montreal

Une cuvée exceptionn­elle

Plusieurs joueurs des Carabins de l’Université de Montréal intéressen­t des équipes de la Ligue canadienne

- RICHARD BOUTIN

Les Carabins de l’Université de Montréal ont de fortes chances de connaître l’un des repêchages de la LCF les plus fructueux de leur histoire.

Après le plaqueur Junior Luke qui avait ouvert la voie en 1re ronde (7e au total) en 2017 en prenant la direction de Vancouver, six autres Carabins avaient trouvé preneur.

Choisi en 8e et dernière ronde par les Tiger-Cats de Hamilton, le porteur de ballon Sean Thomas-Erlington se veut un véritable vol.

En 2014, la récolte avait été moins nombreuse avec cinq sélections, mais plus spectacula­ire. Le maraudeur Antoine Pruneau et le garde David Foucault avaient été choisis aux 4e et 5e rang respective­ment par le Rouge et Noir d’Ottawa et les Alouettes de Montréal.

2020

Cette année, les finalistes de la Coupe Vanier comptent quatre gros noms qui risquent de sortir assez rapidement, demain, et quelques autres candidats intéressan­ts qui pourraient être sélectionn­és plus tard.

Signé comme agent libre par les Packers de Green Bay, le demi défensif Marc-Antoine Dequoy est considéré comme le 9e plus bel espoir alors que les secondeurs Brian Harelimana et Samuel Rossi qui avaient été invités au camp d’évaluation national à Toronto ainsi que l’ailier défensif Benoît Marion sont des valeurs sûres.

« Ça risque d’être une grosse année et l’une des plus grosses dans l’histoire des Carabins, a souligné le nouvel entraîneur-chef Marco Iadeluca qui a contribué de près à cette cuvée de recrutemen­t en 2015. Nos quatre principaux joueurs ont reçu le plus d’attention, mais j’ai aussi reçu plusieurs appels pour François Bessette. Quelques équipes ont également posé des questions au sujet d’Antoine Demers, Frédéric PaquettePe­rrault sans me dire si elles voulaient le changer de position, Danny Debrosse-Smith et Jean-Maxime Derosier. »

EFFERVESCE­NCE

À moins de 48 heures du grand jour, Harelima est excité.

« Ça approche à grands pas et je suis excité, a-t-il souligné. Je suis déçu que le camp de Toronto ait été annulé parce que mon esprit de compétiteu­r aurait pu m’aider à augmenter ma valeur, mais mon agent (Sasha Ghavami) m’a dit de ne pas m’inquiéter. J’ai parlé à toutes les équipes sauf Toronto et la Colombie-Britanniqu­e. »

Les Alouettes de Montréal ont été la première équipe à communique­r avec Harelimana qui se retrouvait en terrain connu avec le directeur-gérant Danny Maciocia et le recruteur Byron Archambaul­t qu’il a côtoyés pendant ses quatre saisons au CEPSUM.

« J’étais beaucoup plus à l’aise et cette première entrevue a bien parti le bal pour les autres. Je suis parmi leurs plus hauts

prospects, mais ils ne m’ont pas fait de promesses. J’aimerais être réuni avec eux, mais sinon ça va fonctionne­r ailleurs. Je suis anxieux de voir où je vais finir. C’est l’aspect le plus stressant parce qu’il y a tellement d’incertitud­es. »

« Je n’ai pas d’objectifs en termes de ronde, ajoute le produit des Cheetahs de Vanier. Ça ne me dérange vraiment pas. Tout ce que je veux, c’est une opportunit­é de jouer chez les profession­nels dès cette année. »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Le secondeur Brian Harelimana, des Carabins, face au Rouge et Or. Actuelleme­nt, il s’entraîne au domicile familial à Laval avec son frère Kean en prévision de son premier camp profession­nel.
PHOTO D’ARCHIVES Le secondeur Brian Harelimana, des Carabins, face au Rouge et Or. Actuelleme­nt, il s’entraîne au domicile familial à Laval avec son frère Kean en prévision de son premier camp profession­nel.

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