« J’avais de beaux projets »
QUÉBEC | Alice Boivin se préparait à vivre l’été de ses rêves avant que la pandémie chamboule ses plans.
D’abord, l’annulation des championnats canadiens qui devaient avoir lieu au PEPS de l’Université Laval les 13, 14 et 15 mars a été un premier choc à encaisser.
« Je l’ai appris le matin même [le vendredi] quand je suis arrivée au gymnase. Je commence à m’ennuyer un peu. J’essaie de m’entraîner à la maison, mais je ne fais pas autant de volume. C’est plus dur de garder la forme, et mes raquettes et mes souliers sont enfermés dans mon casier au PEPS ! » a lâché celle qui a terminé sa troisième année dans le maillot du Rouge et Or.
LEÇONS D’ESPAGNOL
C’est toutefois le report (officiellement) des Jeux panaméricains universitaires de la FISU, prévus au Mexique au mois de juin, qui l’attriste davantage.
Elle a également dû mettre une croix sur un stage de bénévolat en santé en Indonésie qui devait s’étirer sur six semaines en juillet et en août.
« Je suis vraiment déçue que la saison ait été écourtée. J’avais de beaux projets et ça aurait été mon premier tournoi international au Mexique. J’avais même appris l’espagnol. »
INCONNU
À l’instar de ses coéquipiers, elle ne sait pas quand elle pourra recommencer à jouer, ni si la prochaine saison débutera selon l’échéancier prévu.
Les sports individuels au niveau universitaire pourraient être les premiers à redémarrer, selon les informations qui circulent.
Le club de badminton devra d’ici là se dénicher un nouvel entraîneur-chef en raison de la démission d’Étienne Couture, la semaine dernière, après une association de 14 ans.
« J’ai été un peu surprise, mais pas tant que ça. Il y a des choses qui font que ça ne marchait plus. C’est une déception pour l’équipe et on va espérer que le nouvel entraîneur sera à la hauteur », a commenté Alice Boivin, à qui il reste deux ans d’admissibilité.