Nos experts répondent à vos questions
Nous continuons de recevoir de nombreuses questions en lien avec la pandémie de la COVID-19. Voici quelques réponses de professionnels et d’experts que nous avons consultés.
Est-ce que les crèmeries peuvent être ouvertes les dimanches ?
– Alexandra Surprenant-Barrière « Oui, puisqu’elles entrent dans la définition de restaurants pour emporter. Il ne peut cependant pas y avoir de tables pour manger sur place, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, et non plus de modules de jeux pour les enfants sur le terrain de la crèmerie. » – Jean-Pierre D’Auteuil, responsable des relations médias au ministère de l’Économie et de l’Innovation
J’habite Ottawa. Je déménage au Québec le 23 mai. Est-ce qu’on va me permettre de quitter l’Ontario ?
– Donald George « Le Service de police de la Ville de Gatineau fera preuve de tolérance. Comme recommandé par les autorités de la santé publique, afin de limiter au maximum les risques de propagation de la COVID-19, nous conseillons fortement aux citoyens de repousser leur déménagement si cela est possible. » – Renée-Anne St-Amant, agente relationniste médias au Service de police de la Ville de Gatineau
Je suis courtier immobilier et j’ai 71 ans. Je ne me sens pas en sécurité pour sortir et recevoir des clients ! Que dois-je faire ? Suis-je obligé de retourner au travail ?
– Jean Meunier « Tous les courtiers collaborent de façon responsable et respectent les recommandations du régulateur (OACIQ) qui sont basées sur les mesures de la santé publique. Aucun courtier n’est forcé de travailler. Si quelqu’un ne se sent pas à l’aise, il n’est pas obligé de retourner au travail. Une grande partie du travail peut se faire de façon virtuelle et les courtiers ont aussi de nombreux outils technologiques pour travailler à distance. » – Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ)
Est-ce que mon patron peut m’obliger à porter le masque au travail même si j’ai des problèmes nasaux chroniques et que le port du masque me fait faire des crises de panique ?
– Guylaine Champagne « C’est du cas par cas, mais l’employé peut contester les consignes de son employeur et même un congédiement lié au non-respect de celles-ci pour des raisons médicales. Pour justifier le congédiement, il faudrait que l’employeur démontre qu’il n’a pas été en mesure de donner des tâches qui ne nécessitent pas le port du masque à son employé. » – Jean-Paul Boily, avocat