Les maternelles 4 ans déployées comme prévu
Malgré la pandémie, le gouvernement Legault continue le déploiement de la maternelle 4 ans partout au Québec.
Cet engagement phare de François Legault n’a pas été freiné pour le moment par la crise de la COVID-19. L’ouverture de 350 nouvelles classes de prématernelle est toujours prévue pour septembre, malgré l’immense défi que représente déjà l’organisation scolaire en temps de pandémie.
C’est encore plus vrai si la consigne de distanciation physique est toujours en vigueur à l’automne dans les écoles, puisque le nombre de locaux disponibles sera diminué.
Aucune directive n’a été émise par le ministère de l’Éducation pour ralentir l’implantation des nouvelles classes de maternelle 4 ans.
« Tout suit son cours », précise le responsable des communications de la Commission scolaire de Montréal, Alain Perron. Il est toujours prévu d’accueillir 29 classes de prématernelle supplémentaires à la prochaine rentrée scolaire.
Impossible toutefois de savoir à ce stade-ci si les tout-petits seront au rendez-vous pour combler toutes les places disponibles.
PLACES DISPONIBLES
À la Commission scolaire des Navigateurs, la période d’inscription a été prolongée. Plusieurs classes de prématernelle sont déjà complètes pour septembre, alors que d’autres ont encore quelques places disponibles. Dix nouvelles maternelles 4 ans doivent ouvrir sur la Rive-Sud de Québec.
Onze classes additionnelles accueilleront des bambins de 4 ans dans les écoles de la Commission scolaire English Montréal en septembre. Encore là, on ne sait pas à ce moment-ci si les classes seront complètes.
Au cabinet du ministre Jean-François Roberge, on dit ne pas avoir reçu de demande du réseau pour annuler l’ouverture des nouvelles classes de maternelle 4 ans prévues pour la rentrée.
« Les inscriptions se poursuivent donc selon leur cours habituel », précise-t-on. Si une telle demande devait être formulée, le ministre de l’Éducation fera preuve de « flexibilité et de souplesse » dans ce contexte de pandémie, assure-t-on.
« En aucun cas nous ne privilégierons la maternelle 4 ans au détriment de l’enseignement primaire et secondaire [...]. Cela ne signifie pas pour autant que nous sacrifierons le préscolaire : peu importe le scénario retenu, les élèves du préscolaire continueront à recevoir le service. »