Bientôt des conseillers en vin virtuels ?
Bien qu’elle ait été considérée comme un « service essentiel », la SAQ a dû jongler avec les impacts de la pandémie. Cinq questions à la présidente et chef de la direction, Catherine Dagenais.
Est-ce que cette crise a eu un impact sur l’approvisionnement ?
Environ 80 % de ce qu’on importe arrive par bateau. Nous collaborons avec plus de 3000 producteurs dans le monde. Nous avons eu quelques producteurs en France et en Italie qui ont fermé temporairement, mais ils avaient encore des stocks. Nous avons été en mesure de sécuriser la majorité de nos achats à l’étranger. De façon générale, les inventaires ne sont pas en péril.
En raison de l’explosion des ventes en ligne, est-ce que la SAQ bonifiera son nouveau site web ?
Oui, on veut accroître l’offre. Pour les deux prochaines années, la vente en ligne va être au coeur de nos activités. Dans les prochains mois, on va mettre de l’avant les cotes et les commentaires sur les vins. Est-ce qu’on pourrait aussi avoir des conseillers virtuels ? C’est quelque chose qu’on regarde.
Est-ce que la SAQ pourrait fermer des succursales ?
Chaque année, on révise la pertinence du positionnement de nos succursales. On réduit la superficie moyenne. Les ventes en magasin représentent encore près de 96 %. Nous ne sommes pas près de fermer des succursales.
Qu’advient-il du projet de consigne sur les bouteilles de verre ?
Même si l’échéancier a été retardé, dès l’automne à venir, nous devrions mettre en place des pilotes, dans, ou à proximité de nos succursales. Oui, on veut tester l’idée d’avoir des gobeuses.
Est-ce que la SAQ prévoit verser plus de dividendes au gouvernement cette année (1,19 milliard $) ?
C’est la question à 1000 $. On regarde cela attentivement. C’est clair qu’il y a des revenus avec la COVID-19, mais on perd des revenus avec la restauration. Il y a aussi des coûts additionnels.