Le Journal de Montreal

Bientôt des conseiller­s en vin virtuels ?

- JEAN-MICHEL GENOIS GAGNON

Bien qu’elle ait été considérée comme un « service essentiel », la SAQ a dû jongler avec les impacts de la pandémie. Cinq questions à la présidente et chef de la direction, Catherine Dagenais.

Est-ce que cette crise a eu un impact sur l’approvisio­nnement ?

Environ 80 % de ce qu’on importe arrive par bateau. Nous collaboron­s avec plus de 3000 producteur­s dans le monde. Nous avons eu quelques producteur­s en France et en Italie qui ont fermé temporaire­ment, mais ils avaient encore des stocks. Nous avons été en mesure de sécuriser la majorité de nos achats à l’étranger. De façon générale, les inventaire­s ne sont pas en péril.

En raison de l’explosion des ventes en ligne, est-ce que la SAQ bonifiera son nouveau site web ?

Oui, on veut accroître l’offre. Pour les deux prochaines années, la vente en ligne va être au coeur de nos activités. Dans les prochains mois, on va mettre de l’avant les cotes et les commentair­es sur les vins. Est-ce qu’on pourrait aussi avoir des conseiller­s virtuels ? C’est quelque chose qu’on regarde.

Est-ce que la SAQ pourrait fermer des succursale­s ?

Chaque année, on révise la pertinence du positionne­ment de nos succursale­s. On réduit la superficie moyenne. Les ventes en magasin représente­nt encore près de 96 %. Nous ne sommes pas près de fermer des succursale­s.

Qu’advient-il du projet de consigne sur les bouteilles de verre ?

Même si l’échéancier a été retardé, dès l’automne à venir, nous devrions mettre en place des pilotes, dans, ou à proximité de nos succursale­s. Oui, on veut tester l’idée d’avoir des gobeuses.

Est-ce que la SAQ prévoit verser plus de dividendes au gouverneme­nt cette année (1,19 milliard $) ?

C’est la question à 1000 $. On regarde cela attentivem­ent. C’est clair qu’il y a des revenus avec la COVID-19, mais on perd des revenus avec la restaurati­on. Il y a aussi des coûts additionne­ls.

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