Le Journal de Montreal

Nicklas Lidstrom ou Ray Lewis

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

« Il n’y a rien de comparable à un plaqué au football. La sensation est encore plus grande qu’une mise en échec au hockey. J’aime toutefois la rapidité au hockey, tu dois tout faire à un rythme élevé. »

Jake Ratzlaff a le sourire dans la voix quand on lui demande de choisir entre un plaqué au football ou au hockey.

Dans sa jeunesse, il avait deux inspiratio­ns pour chacun de ses sports de prédilecti­on.

« Au hockey, mon joueur préféré était Nicklas Lidstrom. J’ai son chandail dans ma chambre. J’ai toujours regardé son jeu, il était le parfait défenseur à mes yeux. Au football, j’aime beaucoup Ray Lewis. Il était une brute comme secondeur avec les Ravens. »

Lidstrom était un maître à la ligne bleue des Red Wings, mais il sortait très rarement les épaules pour frapper un rival.

UN ARRIÈRE DÉFENSIF

L’équipe qui misera sur Ratzlaff lors du prochain repêchage dans la LNH héritera de quel style de défenseur ?

« J’ai une mentalité défensive, j’aime protéger mon territoire, réplique le solide gaillard de 6 pi 3 po. Je suis aussi un bon passeur, je relance bien l’attaque et je patine bien. J’aime recevoir la mission de ralentir les meilleurs trios de l’équipe adverse. Je suis un défenseur complet. Je me positionne bien et je place bien mon bâton. Même si je n’ai pas peur de me lancer en attaque, je sais que j’ai un esprit plus défensif. »

Saintey, l’entraîneur au niveau secondaire, offre une descriptio­n semblable.

« Jake est un très bon patineur. Il a de la puissance dans ses jambes. Il est un très bon défenseur à caractère défensif, mais il peut aussi contribuer offensivem­ent. Il se positionne bien, c’est l’une de ses grandes forces. Mais son intelligen­ce hockey reste sa plus grande force, c’est phénoménal. »

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