Les commerçants préfèrent ne pas écouter Bolsonaro
AFP | Se faire couper les cheveux a beau être considéré comme une « activité essentielle » par le président brésilien Jair Bolsonaro en pleine pandémie, son décret autorisant la réouverture des salons de beauté, de coiffure et salles de musculation est resté lettre morte à Sao Paulo.
« Ici, à Sao Paulo, nous respectons nos services sanitaires, qui considèrent que les conditions ne sont pas réunies pour autoriser l’ouverture de ce type de commerce pour le moment », a déclaré hier le gouverneur Joao Doria.
Lundi, M. Bolsonaro avait inclus ces commerces dans la liste des « activités essentielles », au même titre que les supermarchés ou les pharmacies.
L’État de Sao Paulo est le principal foyer de coronavirus au Brésil avec plus de 47 000 cas.