Fin de session en queue de poisson
La session parlementaire historique qui vient de se terminer a connu de brefs moments d’harmonie, pour se terminer dans l’acrimonie. Les dernières semaines ont été marquées par l’humiliation du Canada sur la scène internationale, des accusations de racisme, un parlement paralysé, et la fureur de la Chine. Tour d’horizon.
PARLEMENT MINORITAIRE VIRTUEL ET INEPTE
Une certaine harmonie régnait au parlement au début de la pandémie. Les partis ont mis de côté la partisanerie afin de resserrer en urgence le filet social. Mais la discorde a entravé les nécessaires réformes de certains programmes, comme la Prestation canadienne d’urgence et la mise en place d’aide pour des laissés pour compte, comme les personnes handicapées. Les partis se regardent maintenant en chiens de faïence, paralysant les rares travaux d’un parlement virtuel inepte.