Se débarrasser de l’anxiété pour mieux réussir en histoire
En redoublant d’efforts et en se débarrassant de son anxiété, Maïka Rodrigue a réussi une remontée « exceptionnelle » en histoire, alors que cette élève de quatrième secondaire était loin d’obtenir la note de passage à la mi-mars.
Maïka l’avoue d’entrée de jeu : avec une note de 48 % au dernier bulletin, elle avait « beaucoup de difficultés » en histoire. La jeune fille avait beau étudier des heures la veille d’un examen, elle manquait souvent de temps pour le terminer ou oubliait de grands pans de la matière, sous l’effet du stress.
Lorsque les écoles ont fermé, Maïka a décidé de se replonger dans ses manuels d’histoire et de profiter des nombreuses heures qu’elle avait devant elle pour rattraper son retard. Il s’agissait de la seule matière dans laquelle elle était en échec, elle a donc choisi de concentrer ses efforts sur la réussite de ce cours.
Après une discussion avec ses parents, elle adopte une nouvelle routine et consacre ses avant-midi à réviser la matière, tout en réalisant les travaux scolaires facultatifs que lui fait parvenir son prof d’histoire, François Arbour, qui enseigne à l’école secondaire Les Etchemins à Lévis. « Je voulais me rattraper, j’ai tout fait ce qu’il y avait à faire », lance-t-elle.
Toute seule à la maison, sans horaire réglé au quart de tour, il devient plus facile pour la jeune fille de saisir les enjeux entourant la Seconde Guerre mondiale ou les causes de la Révolution tranquille.
« Ç’a fait une grosse différence. J’étais beaucoup moins stressée, je pouvais prendre le temps que je voulais pour faire les examens et les travaux à la maison. Je me sentais moins dans le rush », affirme Maïka.
Son enseignant qualifie son parcours « d’exceptionnel ».