Les Québécois ont saisi le message
Selon le Dr Horacio Arruda, la pandémie a mis l’activité physique au premier plan
S’il y a un seul point positif à la pandémie de la COVID-19, c’est l’augmentation de la pratique de l’activité physique. La mouture 2020 du Grand défi Pierre Lavoie, la toute première édition virtuelle, le démontre parfaitement.
Hier matin, vers 9 h 15, Pierre Lavoie a lancé la deuxième journée du GDPL 2020, accompagné entre autres du Dr Horacio Arruda, du chef Louis-François Marcotte et du chef d’antenne de TVA Nouvelles, Pierre Jobin.
Cette année, l’ensemble de la population du Québec peut participer à l’événement en téléchargeant l’application mobile 1 000 000 de KM Ensemble. Pierre Lavoie s’était fixé un objectif qu’il qualifiait d’ambitieux d’un million de kilomètres de vendredi à dimanche. Décidément, les Québécois ont embarqué dans le projet puisque c’est déjà 1 million de kilomètres qui ont été parcourus à vélo, à la marche, à la course ou à la nage aux
quatre coins du Québec (voir autre texte ci-contre). CHANGEMENT DANS LES HABITUDES DE VIE
Le premier ministre François Legault et le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, répètent ce message depuis plus de trois mois : il est important de sortir pour faire de l’activité physique.
« On assiste à un changement social. Les gens sont actifs et sortent beaucoup plus », a souligné le Dr Arruda.
Toutefois, l’homme que tout le Québec a appris à connaître depuis quelques mois a émis certaines directives. « Faites attention, le virus est toujours présent. Il faut continuer de bouger tout en respectant les règles mises en place ».
Pierre Jobin a lui aussi remarqué ce changement lors des dernières semaines.
« C’est un aspect positif de la pandémie. Les gens ont compris qu’il vaut mieux marcher ou faire du vélo que d’aller relaxer et magasiner au centre commercial. »
Les bénéfices de l’adoption de saines habitudes de vie ont été répétés à maintes reprises. « L’activité physique, une bonne alimentation, un sommeil adéquat et une consommation d’alcool raisonnable, tous ces facteurs réduisent de 80 % le risque de développer des maladies cardiovasculaires », a affirmé la Dre Marie-Ève Piché, cardiologue à l’Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec.
BÂTIR UN PROJET DE SOCIÉTÉ
Le Dr Jean-Pierre Després, professeur titulaire à la faculté de médecine de l’Université Laval, associé au GDPL depuis 10 ans, souhaite maintenant que le Québec passe à la prochaine étape. « Il faut bâtir un vrai système de santé et non un système de gestion de la maladie. Il faut lancer une campagne de condition physique des Québécois, en passant par toutes les tranches d’âge ».
Selon lui, la science est prête et tous les outils sont en place, mais « ça va prendre des gestes concrets et il faut se donner les moyens de le faire ».
Rappelons que Québecor est le partenaire d’action du GDPL.