23 mois de prison pour une agression sur une fillette
Un réalisateur de film de Sorel-Tracy a été condamné à 23 mois de détention pour avoir commis des attouchements sexuels sur une jeune fille de 9 ans, qui dormait paisiblement dans le salon de sa conjointe de l’époque.
Mathieu Parenteau-Vallée, 29 ans, a plaidé coupable le 3 février dernier à un chef de contact sexuel sur une personne mineure. Il a finalement été condamné récemment à 23 mois de détention par le juge Marc-Nicolas Foucault, suivis de trois ans de probation.
« Le juge est allé dans le haut de la fourchette dans les cas qui se ressemblent au niveau de la jurisprudence, alors, je suis satisfaite de la sentence que monsieur a reçue » a noté la procureure de la Couronne, Me Marieke Sabeh, qui demandait initialement deux ans.
AU BEAU MILIEU DE LA NUIT
Selon l’exposé conjoint des faits, dont Le Journal a obtenu copie, le pédophile s’est levé au beau milieu de la nuit, le 15 février 2019, pour toucher les parties intimes de la victime de 9 ans, par-dessus et dans son pyjama de la Reine des neiges.
Au moment où il a entendu quelqu’un se lever, Parenteau-Vallée a même fait semblant de se rendre à la salle de bain, avant de retourner voir une seconde fois la jeune victime, dont l’identité est protégée.
Ce n’est que le lendemain que la jeune fille a dénoncé les comportements du réalisateur à la conjointe de ce dernier, chez qui elle passait la fin de semaine, étant une amie de ses fils.
PROTÉGER LES MINEURS
En plus des 23 mois de détention, Mathieu Parenteau-Vallée devra se soumettre pendant 10 ans à une ordonnance qui vise à protéger les mineurs.
« Il ne peut pas être en contact avec des mineurs, il ne peut pas aller dans des parcs ou même utiliser internet », a expliqué Me Sabeh.
Son nom sera aussi inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans.
L’individu de la région de Sorel-Tracy, en Montérégie, a coréalisé en 2016 un court métrage à petit budget intitulé Un jour en société. Lors de son arrestation, il devait commencer le tournage d’un second moyen métrage autofinancé, intitulé La chute de l’intimidation, auquel il avait invité de jeunes figurants à participer.