Passer à l’agroécologie
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Depuis quelques années, et encore davantage avec la pandémie, on parle beaucoup d’agroécologie. Sous ce joli chapeau se trouve un ensemble de méthodes agricoles qui permettent de produire de la nourriture en abondance avec une plus petite empreinte écologique.
On pense évidemment à l’agriculture biologique, qui est aujourd’hui bien connue et reconnue. Mais il y a aussi l’agriculture régénératrice, qui contribue à la protection du climat, la permaculture, l’agriculture de conservation, les semis directs (sans herbicides), les cultures de couverture, le sylvopâturage, la rotation de cultures, la plantation d’arbres et d’arbustes, la végétalisation des bandes riveraines, etc.
Ces initiatives sont formidables et méritent d’être saluées, amplifiées et multipliées. Cependant, pour faire de l’agroécologie notre principale façon de faire, il faudrait aussi des changements de la part de nos gouvernements. Pas seulement des agriculteurs et des consommateurs. Car globalement, c’est encore, et de loin, l’agriculture chimique qui domine dans nos champs.